Dans une lettre circulaire qu’il a fait ventiler récemment, le directeur national des Eaux et forets, Inspecteur général Biramou Sissoko, a instruit à ses agents de se conformer à la loi 10-028 et a demandé d’arrêter l’exploitation du bois d’œuvre et de service dans tous les massifs forestiers qui n’ont pas de plan d’aménagement approuvé par les autorités compétentes.
Cette loi 10-028 stipule aussi que les : “études techniques et l’élaboration du plan d’aménagement peuvent être à la charge de l’Etat ou de la personne physique ou morale de droit privé qui sollicite l’exploitation du massif à travers un contrat d’exploitation”. Toujours se conformant aux règles en vigueur dans l’exploitation des massifs forestiers, le directeur national des eaux et forets a rappelé, dans sa note, que “la transformation du bois d’œuvre et de service est faite exclusivement par les unités industrielles et artisanales autorisées par les autorités compétentes et implantées en dehors des massifs forestiers”.
L’interprétation de cette circulaire, à en croire le colonel Mamadou Lamine Sissoko, chef de la division réglementation et contrôle au niveau de la Direction nationale des Eaux et forêts, est mal comprise par certaines personnes. “Certains de nos compatriotes pensent même que c’est une nouvelle loi qui a été prise par l’actuel directeur national des Eaux et forêts. Il a juste rappelé aux uns et aux autres de se conformer aux textes en vigueur pour ne pas tomber dans l’anarchie dans le domaine de l’exploitation de nos forêts” a souligné le Colonel Mamadou Lamine Sissoko.
En plus, ile Colonel Sissoko précise que la loi qui régit l’exploitation des forêts est très claire. “Elle interdit d’exploiter n’importe où et n’importe comment. A cet égard, il y a des préalables pour exploiter cela pour éviter que n’importe qui ne se lève n’importe quand pour exploiter les massifs forestiers ” a-t-il expliqué. Il a invité nos compatriotes au respect de cette loi pour préserver le patrimoine foncier du pays pour le bien-être des générations actuelles et futures.
En tout cas, le directeur de la division réglementation a été très clair : “Ceux qui sont dans ses forêts et aux côtés de ses forets ont un droit de regard sur ces forêts, mais ne peuvent pas en abuser”. K.THERA