Le Projet de gestion de ressources naturelles et changements climatiques (PGRNCC) donne de l’espoir à la population du Sahel. Il intervient dans la lutte contre les phénomènes du changement climatique tout en améliorant les conditions de vie des gens.
Fruit d’une coopération entre le gouvernement du Mali et ses partenaires, le Projet de gestion des ressources naturelles et changements climatiques (PGRNCC), initié en 2014, a produit des résultats remarquables dans le Sahel. Il a pu amplifier les bonnes pratiques de gestion des terres et de conservation de la biodiversité. Il a aussi donné l’espoir à beaucoup de familles, en finançant leurs activités génératrices de revenu.
Coordonnateur principal de ce programme, l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD) et une vingtaine d’organes de presse sont allés apprécier les résultats du projet dans sa zone d’intervention précisément dans les communes et villages des cercles de Banamba, Nara et Nioro du Sahel. La caravane de presse a exploré les résultats du projet durant deux semaines. Elle a noté les bienfaits du projet sur les populations bénéficiaires ainsi que sur la restauration de la biodiversité.
Cette visite des réalisations du PGRNCC a pris fin à Nioro du Sahel où les hommes de médias ont constaté le financement de 106 micro-projets pour un montant global de 407 970 898 F CFA avec plus de 5000 bénéficiaires directs et plus de 18 000 bénéficiaires indirects. Sina Koné, chef de mission de l’Association pour le développement global (ADG), qui exécute les travaux du PGRNCC sur le terrain, a témoigné le financement de ces micro-projets basés sur les activités génératrices de revenu (AGR).
Mohamed Diawara est bénéficiaire du PGRNCC depuis 2014. Il a été financé pour environ 3 millions de F CFA. Il évolue dans la production de pépinières comme la gomme arabique, l’eucalyptus et le Moringa. M. Diawara parvient à subvenir à ses besoins qui étaient liés à l’aide des migrants.
Il en est de même pour Moussa Dembélé qui pratique l’arboriculture. Dans son jardin d’un hectare équipé d’un forage on trouve entre autres de la goyave, la pomme cannelle, la papaye, la mangue, le jujubier, le citronnier… Il avoue que le PGRNCC lui a donné un espoir.
Que dire de cette association de Sabouciré ? Un groupement de 384 femmes de la Commune rurale de Yéréré qui évolue dans le maraichage avec 2 hectares de jardin clôturé et équipé en forage solaire par le PGRNCC. L’association a reçu un financement d’environ 10 millions F CFA, selon sa présidente Diago Diallo. Elle était confrontée à des problèmes d’eau avec les puits qui tarissaient, ce qui compromettait leur activité maraichère.
Pour un projet qui arrive à terme en 2018 et les réalisations sur terrain on peut dire que le PGRNCC est un espoir pour les populations vulnérables du Sahel. Il peut être un moyen efficace de lutte contre la migration des jeunes qui décident de partir parce qu’ils n’ont pas de sources de revenus stables dans leurs villages. C’est pourquoi il serait recommandé de renouveler le projet.
Zoumana Coulibaly de retour à Nioro du Sahel