Certes, l’existence continuelle des moustiques à Bamako n’est pas mystérieuse .Ces insectes dangereux sont attirés par l’insalubrité qui prédomine dans notre capitale. Les fossés creusés pour l’écoulement des eaux usées sont devenus des poubelles dans certains quartiers.
A Bamako, les ordures ont envahi la plus part des caniveaux. Ceci rend l’écoulement des eaux impossible et engendre aussi la puanteur et les moustiques dans nos villes. Pourtant, les campagnes de sensibilisation ont toujours existées. Malheureusement beaucoup de nos compatriotes ne prennent pas en compte les émissions sensibilisatrices de l’ORTM et de l’AMAP, faute de civisme.
Très souvent, en pleine circulation, on fait le pire. Etant par exemple dans un taxi, une sotrama et même à moto, on peut jeter n’importe quoi sur le coté de la route qui descend finalement les fossés. Ceux qui vivent ou travaillent au bord de ces fossés, en font tout de même. Ce fait déprave notre environnement. Nos rues sont aussi mal gérées. Certains marigots servent même de dépôt d’ordures pour les localités ; dans les quartiers Banconi par exemple. Ainsi à Bamako, on parait confondre « fossés et poubelles, ordures et eaux sales ». A en croire, Bamako est en passe de devenir la capitale la plus sale au monde et nous en souffrons. Ces poubelles projettent pendant les grandes pluies leurs encombres dans les marigots qui les conduisent à leur tour dans le fleuve Djoliba et assure sa pollution. Au lieu d’attendre toujours la mairie en l’accusant de son non engagement dans l’évacuation, nous avons-là un cas particulier de conscience et chacun doit apporter sa propre contribution pour assainir notre grande ville. Il s’agit de ne plus encombrer les fossés. La mairie fait son mieux, mais ce n’est pas suffisant. La mairie de chaque commune doit établir des points de dépôt de ses voiries pour la population et les repêcher. Cela permettra d’aller jeter les ordures loin de la ville et épargner l’insalubrité et ce qu’elle engendre.
Ibréhima Diamouténé. Stagiaire