En Vie ; L’homme ou la nature ?

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Les Gaz à Effet de Serre(GES) ont la propriété de piéger le rayonnement infrarouge du soleil  responsable de l’état thermique de la Terre. Ce processus source du réchauffement climatique s’accompagne, selon les régions géographiques du  monde, de phénomènes climatiques extrêmes ou de changements climatiques tels que les épisodes d’inondations, les vagues de chaleur, la fonte des neiges et des glaciers, les sécheresses etc.

 

 

Homme ou nature

L’homme est accusé par certains comme le principal responsable à travers ses modes de consommation, d’exploitation des ressources naturelles et d’utilisation des terres  émetteurs de GES comme le CO2, le méthane, etc.

 

 

Hélas comme l’a dit le philosophe, science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Et cet autre naturaliste de dire que l’homme doit apprendre à vivre mutuellement avec la nature sinon il exploitera son hôte, comme le sot parasite, d’une telle manière qu’il se détruira.

 

 

Pour d’autres, il s’agit de phénomènes naturels cycliques liés à des variations de  l’intensité solaire   et que l’homme n’en est pour rien. Pour enfin d’autres, les deux facteurs, émission anthropique et variations de l’intensité solaire,  s’avèrent complémentaires avec des rôles différents selon les époques.

 

 

Quelle que soit la position défendue, il existe un consensus scientifique sur la réalité du changement climatique, malgré les incertitudes sur sa vitesse et son ampleur.

 

 

Adaptons nous !

L’atténuation et l’adaptation constituent deux réponses complémentaires au phénomène. Pour les pays, comme le nôtre, qui contribuent peu aux émissions de GES, il s’agit surtout de s’adapter. Et, il ya deux façons de s’adapter au changement climatique : l’attitude qui consiste à agir « sans regrets » et celle qui se définit « adaptée au climat ».

 

 

L’attitude sans « regrets » conduit essentiellement à adopter des pratiques jugées bonnes, sans prendre en compte le changement climatique. L’attitude « adaptée au climat » peut se justifier en cas de changements climatiques considérables. On parlera ainsi d’adaptation autonome et d’adaptation planifiée.

 

 

Les capacités d’adaptation aux changements climatiques des pays et des communautés humaines sont déterminées par la combinaison de plusieurs facteurs dont notamment la richesse, les connaissances scientifiques, l’accès à l’information, auquel notre chronique contribue ici, aux technologies et aux compétences technologiques.

 

 

La richesse est le facteur qui détermine le plus les capacités d’adaptation aux changements climatiques. Les pays riches ou les communautés riches ont les ressources pour élaborer et mettre en œuvre des options d’adaptation.

 

 

Les connaissances scientifiques sur les effets potentiels des changements climatiques sont nécessaires à la mise place d’options pertinentes d’adaptation.

 

L’accès à l’information, aux techniques et aux compétences technologiques renforce les capacités d’adaptation des communautés.

 

 

Mais une société, qui comprend un grand nombre de personnes pauvres, mal éduquées et malades, est généralement plus vulnérable aux changements climatiques. Les pays et les communautés pauvres, avec un accès limité aux connaissances scientifiques et aux innovations technologiques sont ainsi vulnérables aux effets adverses des changements climatiques, en convient l’ensemble de la communauté scientifique internationale travaillant sur le changement climatique et ses manifestations.

 

 

Les modes d’adaptation concernent à la fois les biens, les services, l’environnement et les personnes.

 

Différentes stratégies sont possibles et complémentaires pour nous adapter aux aléas climatiques attendus ou potentiels. Elle peut ainsi passer par des changements de comportements voire sociétaux.

 

Dans un tel contexte, l’homme doit toujours trouver le nécessaire compromis entre son droit au développement, la satisfaction de ses besoins sociaux et la nécessité de protection de son environnement dont il tire profit pour sa survie et son développement.

Doudou DOUMBIA

 

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