Employés d’Ozone-Mali : Les laissés-pour-compte

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Dans le souci de faire face à l’insalubrité, des dizaines de millions de nos francs sont mis à la disposition d’Ozone-Mali par an.  Malheureusement à cause de la médiocrité, du favoritisme, de la négligence, les employés d’OZONE Mali vivent dans des conditions indécentes. Et cela au vue et au su des autorités. C’est triste mais c’est ce qui passe actuellement. 

Si l’arrivée de la société d’OZONE-Mali a été saluée par bon nombre de malien, telle n’est plus le cas aujourd’hui, précisément pour les employés d’OZONE-Mali  qui sont régulièrement victimes d’accident de circulation.

En effet, la société OZONE Mali s’est engagée avec l’Etat malien pour lutter contre l’insalubrité et pour 9 ans. Ainsi, des dizaines de millions  de F CFA sont mis à sa disposition chaque année par l’Etat. Toute chose qui la permet de  non seulement lutter contre l’insalubrité mais aussi contre le chômage.

Mais le hic est qu’aucune disposition de protection et de sécurité n’est prise pour mettre les pauvres  employés d’Ozone à l’abri des accidents.

A titre d’exemple, le vendredi 29 janvier vers 14 heures 30  minutes  et sur le deuxième pont, communément appelé Pont Fahd, un employé d’OZONE Mali a été sauvagement renversé par un motocycliste. La victime a été gravement blessée.

Par ailleurs, au centre-ville, plus précisément au quartier Darsalam à proximité de l’ex maison de la presse, une employée a été victime de fracture de tibia  suite à un autre accident de circulation. Là aussi un motocycliste  était en cause.

Présentement plus une semaine ne passe sans qu’un employé d’Ozone ne soit victime d’accident de circulation.

Pis, ces agents blessés au travail sont abandonnés par la société qui ne fait pas face à leur traitement à hauteur de souhait.

Quelle vie cauchemardesque  pour ces employés qui bravent les intempéries chaque jour que dieu fait en vue d’offrir un cadre de vie agréable aux Bamakois.

Enfin, ce qu’il faut retenir, c’est que l’inspection de travail est au solde d’Ozone.

Pourquoi ?

Une chose est sûre face à l’argent, les cadres de cette structure perdent leur sang-froid.

Yacouba Dembélé

 

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