Eléphants du gourma : Union sacrée autour d’une espèce en voie de disparition

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En avril 2017, la direction nationale des eaux et forêts, l’Etat-major des armées et l’ONG “Wild Foundation” ont  signé un protocole tripartite de 5 ans visant à renforcer les capacités de la direction nationale des eaux et forêts et des cadres de l’Etat-major des armées dans la lutte contre le braconnage des éléphants et le trafic de l’ivoire. Les parties étaient en conclave lundi dans la salle de conférence du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable.

La vie et la survie des éléphants du Gourma était le centre d’intérêt d’une réunion de suivi de la mise en œuvre du protocole tripartite de lutte contre le braconnage des pachydermes. Cette richesse dont dispose le Mali est menacée de disparition du fait des braconniers locaux en lien avec des réseaux de trafiquants d’ivoire implantés à travers le monde. Pour endiguer ce phénomène, le ministère de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement durable, à travers la DNEF, avec l’accompagnement de Wild Foundation et en collaboration avec l’Etat-major général des armées, a créé une brigade mixe anti braconnage composée de militaires et d’agents forestiers. La gestion efficiente des ressources de cette brigade, composée de 30 militaires et 5 gardes forestiers, avait nécessité la  signature le 14 avril 2017 d’un protocole tripartite de lutte anti braconnage entre le ministère de l’Environnement de l’Assainissement et du Développements durable, l’Etat-major général des armées et l’ONG Wild Foundation.

Quelques mois après la mise en œuvre du protocole, la brigade mixte a obtenu des résultats satisfaisants. En effet d’avril à décembre 2017, elle a effectué 13 missions, pour une distance de 800 km par mission. Ces sorties ont consisté à pister et arrêter les braconniers, à prodiguer des soins aux éléphants malades. Toutes choses qui ont contribué à protéger l’animal soumis à de sérieuses menaces de disparition.

Mme Kéita Aïda M’Bo, ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, a encouragé la brigade mixte à poursuivre ses actions. “La situation d’accalmie du braconnage étant précaire, nous devons doubler de vigilance et de courage face à des braconniers aguerris et assoiffés d’ivoire afin d’atteindre notre objectif qui constitue la protection intégrale des éléphants”, a-t-elle déclaré.

Pour 2018, la brigade a sollicité le renforcement de ses moyens par des chiens détecteurs d’ivoire, drones, cuves d’eaux,  et un aéronef.

Ousmane Daou

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1 commentaire

  1. Méfiance face à ces “ONG”
    ce sont plutôt des chevaux de Troie de la présence de l’EsbroufffAtlanti$te qui refrappe à notre porte après leurs siècles d’occupation!

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