Echanges sur les techniques de collecte de l’eau de pluie : Une alternative pour résorber le déficit

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La salle Aoua Kéita de l’Assemblée nationale a abrité ce samedi 06 septembre 2014 une journée d’échanges entre le Réseau des parlementaires pour l’Eau, l’hygiène et l’assainissement et certaines organisations de la société civile et des ONG. Cette journée d’échanges vise à attirer l’attention des parlementaires sur le grand potentiel que les eaux de pluie constituent comme source d’approvisionnement avec des techniques appropriées de collecte et de stockage. Il s’agit aussi de fournir des informations sûres aux membres du réseau sur les opportunités que représente la collecte de l’eau de pluie (surtout les impluviums) dans l’amélioration de l’accès des populations à l’eau des zones difficiles à approvisionner à partir des ouvrages conventionnels. La rencontre était présidée par le président du réseau des parlementaires avec à ses côtés l’ensemble des autres acteurs notamment les organisations néerlandaises qui ont une grande expertise dans ce domaine.
Dans son intervention, le président du réseau l’honorable Brehima Bérédogo a salué le partenariat de son organisation avec la société civile du secteur pour apporter des réponses aux questions que suscite le problème de l’eau potable. Il a aussi salué l’engagement de ses collègues pour cette cause noble avant de témoigner de deux anecdotes qui illustrent à suffisance la justesse du combat de l’eau. La première anecdote se déroule en 1931, quand la France coloniale à travers l’exposition coloniale avait invité des chefs indigènes à Paris, le chef indigène senoufo de retour au bercail lorsqu’il est interrogé par les administrateurs coloniaux sur ses impressions sur le voyage, celui-ci avait surtout été impressionné par ” la petite machine qui fait couler l’eau “, il rêvait d’une telle machine pour les siens. L’autre anecdote intervient lors d’une visite professionnelle en Norvège où il ne cessait de se réjouir des pluies incessantes quand les Norvégiens au même moment réclamaient plutôt du soleil, alors un Norvégien qui avait déjà voyagé au Tchad comprenait les motivations du sahélien.
La seconde intervention était celle de M. Célestin Dembélé de Helvetas qui s’est réjoui de la présence massive des députés pour échanger sur des alternatives qui sont à même d’apporter des solutions au problème d’eau pour les populations. Il s’agit alors de discuter de la technologie des impluviums qui offre des possibilités supplémentaires en matière d’approvisionnement en eau potable bien que la technologie ne soit pas parfaite, elle peut contribuer à atténuer les déficits.
L’initiative d’introduire cette technologie au Mali émane des organisations de la société civile néerlandaise qui disposent de l’expertise, en partenariat avec Hevetas, la CN – CIEPA, entendent vulgariser cette technologie dans notre pays. Cette journée de réflexion avec les parlementaires rentre dans ce cadre,  partager les expériences et informer les populations sur l’importance des impluviums.


Youba KONATE

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