La maison de la presse a abrité, le jeudi dernier, une conférence de presse organisée par l’agence intergouvernementale panafricaine pour l’eau et l’assainissement en Afrique (EAA). Le but de cette rencontre était de présenter l’agence aux médias, ses missions, ses objectifs et surtout de partager les défis auxquels le secteur est confronté. Il s’agissait aussi de parler du Forum de haut niveau qui se tiendra du 21 au 23 octobre sur le thème « promotion d’une coopération vivante et efficace entre l’accès à l’hygiène, l’assainissement et l’eau potable en Afrique ».
La célébration de la vingt-cinquième année de la présence de l’institution dans le secteur de l’eau et l’assainissement en Afrique était aussi au cœur des débats. La conférence était animée par le représentant de l’institution, M. Youssouf Cissé avec à ses côtés, M. Boureima Tabala Bah et Mme Diarra Salimata Coulibaly, présidente de l’ASCOMA.
Les résultats de réformes institutionnelles, la nouvelle approche d’intervention, des modes financement innovants, de forum de haut niveau sur l’eau et l’assainissement ont été les principaux axes développés par les conférenciers.
Selon M. Youssouf Cissé, aux cours des 25 ans d’intervention sur le continent, l’institution a investi dans la mise en œuvre de différents projets et programmes à hauteur d’environ 70 milliards de FCFA. Dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, aux dires des conférenciers, elle a investi environ 550 milliards F CFA. L’EAA a de ce fait, favorisé l’accès aux services d’eau et assainissement à au moins 25 millions de bénéficiaires à travers plus de 32 pays africains, a indiqué M. Cissé. Pour lui, le secteur souffre aujourd’hui du manque de financement, les budgets alloués au secteur étant presque insignifiants.
A ses dires, un forum de haut niveau a été initié pour mettre à la disposition des différents décideurs et acteurs du secteur sur le continent, une plateforme d’échanges et d’influence dans le but de favoriser des décisions et actions en faveur de l’hygiène, l’assainissement et l’eau potable (HAEP). Son objectif est d’accompagner les gouvernements africains dans l’identification des solutions durables et innovantes pour l’accélération de l’accès à l’HAEP et la réduction de la pauvreté en Afrique, a-t-il ajouté.
Rappelons que cette année, l’édition 2013 en Côte D’Ivoire atteindra environ un millier de participants.
Adja