L’eau du puits est une souche inépuisable à multiples usages. Elle est actuellement menacée à Bamako et ne doit plus être consommée sans l’avoir purifiée.
Consommer l’eau du puits est devenu un problème majeur dans notre environnement à Bamako. Le puits qui a longtemps été considéré comme la source de la vie familiale est devenu le premier danger pour notre santé. Aujourd’hui, la santé est très chère. C’est pourquoi il urge de prendre des mesures préventives. La pollution de notre environnement sous toutes ses formes nous en impose. Ce qui pose un grand problème aux populations locales.
Etant donné que la pauvreté touche la majorité de nos populations, beaucoup sont des acteurs cibles. De plus, amener le robinet chez soi coûte une fortune. Dans les quartiers périphériques de Bamako, beaucoup de familles consomment l’eau du puits sans purification. C’est dangereux, car notre environnement a duré dans l’insalubrité. Les sources d’un puits sont souvent nombreuses. Les fosses septiques ne sont pas toujours bien cimentées intérieurement, et peuvent être vecteur de cholera. Les populations cibles doivent s’approvisionner aux robinets dans les points de vente pour la consommation ou du moins purifier les puits à tout moment pour éviter des maladies. Cela permettra à coût sûr d’éviter des risques de choléra. Au reste, on doit réserver l’eau du puits aux toilettes, aux lingeries, aux vaisselles et aux activités de construction etc. Dans les quartiers du centre-ville, beaucoup de familles ont su éviter ces risques en consommant uniquement l’eau du robinet et à réserver celle du puits pour la toilette, le linge et la vaisselle. Nous avons félicité ce geste ; et nous demandons aux autres d’en faire tout de même pour diminuer nos maladies. Dans beaucoup de quartiers, un bidon de 20 litres d’eau ainsi qu’un sceau coûtent 10 FCFA.
Ibréhima Diamouténé.
Stagiaire.
