Un atelier d’information des journalistes sur les enjeux de plaidoyer pour l’accès de tous à l’eau et l’assainissement a été organisé la semaine dernière dans la salle de conférence du CAEPHA. La cérémonie d’ouverture était présidée par le président du CNIEPA/Wash, M. Dounantiè Daou.
C’est conscient de l’existence des enjeux majeurs qui entravent le développement du secteur AEPHA, suite à l’atelier d’échanges sur les enjeux de mobilisation spécifiques pour un accès à l’eau potable et l’assainissement pour tous, que le groupe pivot a organisé cet atelier de formation des journalistes sur les enjeux de plaidoyer.
Le président du CNIEPA/Wash, M. Daou Dounantiè a présenté un document de synthèse sur le projet eau et assainissement pour tous : « Pour une société civile forte et entendue en Afrique de l’Ouest ». Pour lui, ce projet est une première étape pour renforcer la voix et l’influence des collectifs de la société civile du secteur Eau et Assainissement d’Afrique de l’Ouest et du centre, afin que l’accès à l’eau et l’assainissement devienne une réalité pour tous.
Signalons que le processus de mise en œuvre des activités du projet eau et assainissement pour tous : « pour une société civile forte et entendue en Afrique de l’Ouest » piloté par le groupe pivot eau hygiène assainissement (GP/EHA), suit son cours.
Financé par la Coalition Eau en partenariat avec le Secrétariat permanent des Organisations Non gouvernementales du Burkina Faso (SP ONG), ce projet vise à renforcer la voix et l’influence de la société civile dans huit (8) pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Mali, pour un accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous. C’est un bel exemple de participation de la société civile aux efforts de développement national.
Au Mali, l’engagement politique au plus haut niveau de l’Etat est remarquable dans la satisfaction des besoins des populations pour ce qui concerne l’eau et l’assainissement. Ce constat se justifie par le fait que l’Etat malien a posé un certain nombre d’actes afin de garantir aux populations, le droit d’accès à l’eau potable et à un meilleur cadre de vie. Parmi ces actes, on peut citer entre autres la constitution de février 1992, et à son article 15, qui dit stipule : « toute personne a droit à un environnement sain. La protection, la défense de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour tous et pour l’Etat ». Sa souscription aux OMD vise à réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion de la population n’ayant pas accès à un service d’eau potable et d’assainissement adéquat.