Pour faire face à la faiblesse d’allocation budgétaire, la CAEPHA avec l’appui technique et financier de WaterAid au Mali, a organisé les 14, 15, et 16 avril à la dette publique, un atelier pour le renforcement des capacités de ses membres et de ses partenaires en analyse budgétaire du secteur Eau et assainissement.
Relevant du même département ministériel, depuis le vendredi dernier, faisant partie de l’un des secteurs prioritaires au Mali et inscrit dans le cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP3). Ainsi, à comprendre la présidente de la CAEPHA, Mme Coulibaly Salimata, à l’instar des politiques et programmes, le gouvernement du Mali élabore et soumet des projets de loi de finance à l’assemblée Nationale pour adoption. Il convient de souligner l’importance de ces projets de lois de finances pour l’attente de tout objectif de développement, ajoute-t-elle.
En dépit des efforts consentis par l’Etat et son engagement pour la déclaration d’E-Thikwini en 2008, les fonds alloués pour l’amélioration de l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement ne suffissent pas pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement à savoir 82% pour l’eau et 66% pour l’assainissement d’ici 2015. C’est dans cette optique que la CAEPHA a pris l’initiative de renforcer les connaissances de ses partenaires dans la gestion du secteur Eau et Assainissement. Il s’agit par ailleurs de permettre une implication effective des acteurs du secteur afin qu’ils puissent contribuer à la réalisation efficace et efficiente des politiques et programmes en vue d’améliorer les connaissances de la société civile en analyse et suivi budgétaire ; proposer des axes de plaidoyer pour l’augmentation du budget alloué au secteur Eau et assainissement ; produire un document de positionnement de la CAEPHA par rapport au financement de l’Eau et assainissement.
Alimatou Djénépo