Le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, Mahamadou Z. Maïga a présidé jeudi, au CICB, la cérémonie d’ouverture des travaux de concertation annuelle entre les acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement exercice 2014.
Bamako abrite depuis hier, les travaux de concertation annuelle entre les acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement exercice 2014. Cette concertation dont le thème central est “coordination et visibilité du secteur eau et assainissement : difficultés et perspectives d’amélioration” s’étale sur deux jours et regroupe l’ensemble des acteurs du secteur.
Les principaux plats de résistance entre les participants seront l’examen des rapports d’exécution de budget programme par objectif 2013 de l’eau et de l’assainissement, les goulots d’étranglement et les contraintes du secteur, la revue en détail de l’état d’exécution des engagements pris lors de la précédente revue du secteur en 2010 et l’adoption d’un nouveau jeu de mesures des engagements non réalisés.
Profitant de cette tribune, le secrétaire général du ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, Mahamadou Z. Maïga, a expliqué que ces journées d’actions des partenaires techniques et financiers et du gouvernement constituent un moment fort d’engagement collectif des autorités du Mali pour renforcer le leadership du secteur et faire la mise à jour du programme 2014 et le CDMT 2015-2017.
“Il s’agit, pour les participants, d’engager la réflexion pour réduire de moitié d’ici 2015 la proportion de la population n’ayant pas d’accès aux infrastructures d’assainissement adéquat, et l’atteinte de 80 % de la population à un accès durable à l’eau potable à travers la mise en œuvre du Plan national d’accès à l’eau potable (PNAEP) 2004-2015”, a-t-il déclaré.
Pour le secrétaire général du ministre, la mise en œuvre du Prosea nécessite d’une part, le passage d’une démarche projet à une démarche programmatique sectorielle basée sur les principes de budget programme et de cadre de concertation avec les acteurs et d’autre part, une harmonisation des procédures des PTF du secteur en vue d’assurer un bon niveau d’efficacité de l’aide au secteur.
“Pour l’atteinte de ce résultat, le gouvernement et partenaire technique et financier doivent jouer un rôle de premier plan. Les thématiques qui seront développées au cours de ces assises doivent être à hauteur de souhait. Les commissions techniques doivent élaborer, adopter un communiqué final de la concertation annuelle qui énonce les défis majeurs de l’eau et de l’assainissement dans les années à venir que les engagements pris par l’Etat et ses partenaires”, a insisté le secrétaire général.
Ibrahim Sogoba