Le gouvernement à travers le département de l’environnement et de l’assainissement a mobilisé récemment un pactole de 900 millions FCFA dans le cadre de son plan d’urgence visant à assainir la ville de Bamako. Cette somme prévue pour une année permettra de réaménager 7 dépôts d’ordures dans la ville afin de donner une fluidité au processus d’évacuation des déchets solides. Mais depuis quelques jours, il est question d’acheminer des ordures sur le site de Doumazana qui pourtant avait été fermé après des incidents en 2011 au cours desquels la maire de la commune avait été prise à partie par une population qui en avait assez d’aspirer de la fumée s’échappant dudit dépôt. Aujourd’hui, le collectif des riverains se dit opposé à toute réouverture du dépôt de Doumazana.
L’ancienne décharge du quartier, pour rappel, doit son existence au trou laissé après l’exploitation de l’endroit comme carrière de latérite. C’est ainsi que les autorités du district l’ont transformé en dépotoir pour la capitale et cela pendant une dizaine d’années. La gestion anarchique du dépôt était telle que les ordures jouxtaient les habitations notamment l’école Doulaye Baba et le marché. De jour comme de nuit, les riverains aspirent l’odeur nauséabonde s’échappant du dépôt sans oublier la fumée qui enveloppe les familles. Faute d’une quelconque réaction des autorités, les riverains se sont mobilisés pour interdire l’accès au site.
La situation a vite dégénéré entre ces derniers et la mairie. L’édile de la commune I Mme Konté Fatoumata Doumbia parviendra à échapper de justesse courant 2011 à une vindicte populaire.
Le député de Yélimané Mahamadou Hawa Gassama, habitant du quartier, sera même accusé d’être l’origine de cette révolte de la population Après ces incidents, les autorités ont décidé la fermeture du dépôt d’ordures de Doumazana en 2011.
Selon Boubacar Cissé et Sofiana Touré, deux des responsables du collectif des riverains, depuis quelques jours des rencontres ont eu lieu entre le collectif des riverains, la mairie de la commune I et l’équipe du département de l’assainissement et de l’environnement à propos de la gestion de la décharge.
Au cours de ces rencontres, il était convenu d’utiliser les déchets entassés en monticule pour remplir le trou et non d’acheminer tous les déchets de la capitale vers le site de Doumazana pour servir à nouveau de poubelle à ciel ouvert pour le district. Puisque depuis quelques jours, il est de nouveau question de rouvrir ce site afin d’acheminer les ordures de Bamako.
Les riverains qui ont interpellé le département de l’assainissement au respect des accords conclus déclarent être favorables à l’aménagement mais pas à une politique qui vise à transformer à nouveau leur cadre de vie en poubelle de la ville de Bamako. ” Nous sommes partie intégrante de cette ville et notre quartier doit aussi être assaini “ ont-ils précisé. Avant d’inviter le gouvernement à finaliser le dépôt de Noumoubougou pour permettre à la chaine de l’assainissement de fonctionner de façon définitive.
Abdoulaye DIARRA
a KALABAB COURA ACI ext Sud la rue 578 est devenue la boubelle de Mr THERA le fondé de pouvoir du trésor du Mali. En effet chaque nuit sa famille deverse de les eaux usées de sa maison et de sa mosquée privée dans la rue. Refusant de creuser un puisard. Ce n’est pas par faute de moyens après avoir amasser des milliards au temps de ATT. En tant que haut cadre et religieux, un peu de respect pour les voisins Mr Théra.
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