Sous la présidence du Ministre de l’Énergie et de l’Eau, Malick Alhousseini, s’est tenue la réunion du Comité de pilotage du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de la localité de Kabala. C’était le vendredi 19 août 2016, à l’hôtel Salam. C’était en présence des partenaires techniques et financiers ainsi que les membres du comité. L’objectif était pour le comité d’assurer un meilleur suivi en cette phase de mise en œuvre.
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Malick Alhousseini, a souligné que tous les financements nécessaires à la réalisation de la première phase sont mobilisés et, mieux, la seconde phase est également en cours d’exécution grâce à la détermination et à l’engagement constants des Amis du Mali. Selon lui, la conduite des travaux du Projet structurant de Kabala va, sans nul doute, engendrer des aménagements importants, à travers, notamment, la pose des conduites de transfert et de distribution d’une longueur de près de 1500 Km à travers la ville de Bamako. Et d’avertir que dans ce contexte, il est évident que les travaux auront un impact plus ou moins négatif sur l’environnement.
« Il s’agira alors d’amener les populations qui seront touchées à comprendre les enjeux du projet en vue d’atténuer l’impact psychologique sur les uns et les autres », a-t-il mentionné. Le ministre révélera que via son département, le Gouvernement a initié l’élaboration d’un document de référence permettant de sortir du pilotage à vue. Il s’agit, note-t-il, du schéma Directeur d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako jusqu’à l’horizon 2032, constituant le cadre de référence pour la mise en œuvre des projets et programmes d’eau potable à Bamako. Pour lui, cette politique volontariste a pour objectif d’asseoir une cohérence entre la demande en eau potable et l’offre, à travers des investissements programmés.
« La situation actuelle de déficit d’eau potable est tributaire du manque d’investissement conséquent dans les infrastructures d’hydraulique urbaine durant plusieurs années », a-t-il indiqué. Avant d’assurer qu’aujourd’hui, cette tendance s’inverse progressivement, grâce à l’engagement à nos côtés de partenaires bilatéraux et multilatéraux, et cela pour le plus grand bonheur de nos concitoyens. Aux dires du Ministre, les travaux de construction de la plus grande station de production d’eau potable de notre sous-région a été amorcée. Ainsi, il est à signaler que cet ouvrage d’une capacité cumulée de 288 millions de litre d’eau potable par jour et sans doute permettra de circonscrire le stress hydrique dans la ville de Bamako.
Seydou Karamoko KONÉ