Pour capitaliser les résultats du projet « inversion des tendances à la dégradation des eaux dans le Bassin du Niger », un Forum sous régional s’est ouvert à l’intention des experts des Etats membres de l’Agence du Bassin du Niger (ABN. Les participants venus du Mali, de la Guinée Conakry, du Cameroun, du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Nigéria, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, sont en conclave à Bamako (Hôte Nord Sud) du 30 mai au 1er juin 2011.
Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Habib Ouane, a ouvert pour la circonstance les travaux de ce forum, en présence du secrétaire exécutif de l’ABN, Major général Collins R. U. Ihékiré et les partenaires techniques et financiers. Au cours des travaux, les participants feront le point des expériences et des acquis du projet. Habib Ouane s’est dit convaincu que les résultats du forum seront un outil pour définir ou améliorer les méthodes d’intervention des différents acteurs de l’Abn. «Toute chose qui permettra d’orienter les acteurs pour une mise en œuvre efficiente du plan de développement durable du Bassin du Niger suivant une approche programme couplée d’une approche écosystème », a-t-il conclu.
Le secrétaire exécutif de l’ABN s’est réjoui de la tenue de deux grands rendez-vous de l’ABN au Mali en moins de trois mois. Ce projet entre dans le cadre du programme opérationnel n°9 du Fond de l’environnement mondial (FEM) dénommé programme à axes multiples intégrés, relatif aux terres et aux eaux. Son but à long terme est d’obtenir de multiples bénéfices environnementaux mondiaux au moyen de la mise en œuvre de projets eaux internationales reposant sur des stratégies intégrées de gestion des terres et eaux permettant de réaliser des modifications des politiques et des actions sectorielles tout en promouvant un développement durable. Il s’élève à un montant total de 13 milliards de dollars des Etats-Unis.
Hadama B. Fofana
