Dégradation de l’environnement : Comment transmettre aux jeunes les bonnes habitudes environnementales ?

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La dégradation continue de l’environnement, l’exploitation incontrôlée des ressources naturelles, les déséquilibres climatiques continuent de préoccuper décideurs, chercheurs et simples citoyens de la Planète Terre. Comment léguer aux jeunes générations une terre habitable ou comment conformer nos habitudes aux règles de protection de l’environnement ? C’est le sujet qu’a présenté M. Ody Marc Duclos au Centre international de conférence de Bamako. 

Le Centre international de conférence de Bamako a donc accueilli ce samedi 25 Juin 2011 une conférence débat axée sur les changements climatiques au Mali et dans le monde. Jeunesse et environnement  comment revenir aux bonnes habitudes morales et civiques, tel était en substance le thème du débat auquel a pris part de nombreuses personnalités dont le ministre de l’environnement et l’Assainissement, le Pr. Tiémoko Sangaré. La conférence était organisée par l’Association Mali koya en rapport avec la Direction nationale des eaux.

 M. Ody- Marc Duclos, le conférencier a épluché le sujet devant une audience attentive  d’économistes, étudiants, chercheurs et autres

A l’ouverture de cette conférence, le ministre a attiré l’attention de la Salle sur le fait  que les changements que subit la planète terre, notre maison commune se déroulent à un rythme de plus en plus rapide et n’épargnent aucun pays et aucun continent. Pour ce faire a-t-il poursuivi, il est donc de notre devoir et de notre responsabilité en tant que citoyens du Mali et citoyens du Monde, de travailler tous ensemble sans aucune discrimination et sans perdre de temps, pour remettre à l’état, l’espace que nous occupons si nous ne voulons pas disparaitre un jour à l’instar de nombreuses espèces animales et végétales qui ont déjà disparu de la terre ou qui sont en voie de l’être.

 L’environnement est un domaine vaste et complexe, aujourd’hui au centre de toutes les préoccupations des politiques comme des chercheurs à travers le monde. En effet sa détérioration continue pourrait sérieusement affecter l’existence de l’espèce humaine ainsi que celle de toutes les autres espèces animales et végétales.

Puisque l’univers tout entier est régi par des principes et des lois naturelles généralement connues de beaucoup et que l’existence de tout être vivant dépend en définitive de son environnement naturel, il importe donc d’intégrer à notre comportement de tous les jours les règles de conduites compatibles avec la protection de notre environnement naturel. Autrement le gaspillage des ressources naturelles,  la dégradation rapide  et continue des forets et la détérioration de notre milieu naturel de notre cadre de vie, toute chose qui conduit en dernier ressort au réchauffement de la planète est un mode de vie dangereux qui hypothèque l’avenir pour tous.

Le ministre Tiémoko Sangaré a invité tout le monde à se mobiliser pour faire face à  ce fléau qui à son avis nécessite l’engagement ferme de la communauté internationale et une très grande solidarité entre les peuples. Il a souligné le respect des engagements pris dans le cadre du protocole de Kyoto et la mise en œuvre des fondamentaux de la feuille de route de Bali à savoir : l’adaptation, le renforcement des capacités, le transfert de technologies et le financement des programmes de reforestation et de protection des forets primaires.

La volonté de changer
Le conférencier a pour sa part fait un rapprochement entre les simples règles civiques, les valeurs morales anciennes et toutes les bonnes habitudes ancestrales qui doivent être revisitées pour les mettre au service de la protection de l’environnement. Il est nécessaire, a-t-il ajouté que ces valeurs soient mises en œuvre concrètement à propos des nouvelles réalités du monde moderne et qu’elles soient exprimées dans le langage du temps
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Il a ensuite remarqué que, très souvent, les adultes qui sont proches des jeunes et qui sont responsables de leur formation humaine, sont déroutés par les changements qui s’opèrent dans la société, et éprouvent des difficultés à transmettre l’héritage culturel, moral et spirituel dont ils ont eux-mêmes hérité. Il importe pourtant quoiqu’il arrive que les adultes trouvent la pédagogie appropriée pour transmettre aux jeunes l’héritage, le savoir faire et toutes ces bonnes habitudes qui ont permis à nos ancêtres de cohabiter avec les forêts primaires et sauvegarder l’ensemble de l’environnement pour nous le léguer aujourd’hui en tant que patrimoine commun irremplacable.
Abdoulaye Kékoro Sissoko

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