Dégradation du fleuve Niger : Un atelier national pour identifier les actions concrètes d’une gestion durable

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Malick Alhousseini , ministre de l'Energie et de l'eau

Le Ministre de l’énergie et de l’eau, Malick Alhousseini a ouvert, le 26 décembre 2017, à l’Ex CRES de Badalabougou, les travaux de trois jours de l’atelier national d’information et de sensibilisation des acteurs sur l’état du fleuve Niger. Organisé par le département de l’énergie et de l’eau en collaboration avec celui de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, l’atelier a pour objectif d’informer et de sensibiliser tous les acteurs de l’eau sur l’état du fleuve Niger et le déficit hydrologique de l’année en cours.

Face au déficit de la crue de 2017 et à l’amorce précoce de la décrue dans les différents hauts bassins, déclare Malick Alhousseini, il a été jugé nécessaire d’organiser un cadre d’information des décideurs et acteurs sur la situation préoccupante du déficit hydrologique afin d’explorer les voies et moyens pour répondre aux besoins alimentaires d’urgence des populations. Pour inverser  tendance, dit-il, il convient d’aller vers un cadre de gestion durable de nos ressources qui fédère toutes les actions concourant à maintenir le fleuve dans un état lui permettant  de jouer l’ensemble ses fonctions écosystémiques. «D’où la tenue de cet atelier d’échanges et de débats constructifs entre les  acteurs sur la problématique de la gestion du fleuve  Niger et de ses ressources dans l’optique d’identifier les actions concrètes d’une gestion durable du fleuve Niger et de l’ensemble de nos ressources en eau», indique le Ministre Malcik Alhousseini. Le fleuve Niger, dit Malick, occupe une place de choix dans le paysage socioéconomique et environnemental du Mali. Il est notre patrimoine en danger. « Il est plus urgent pour nous de ce fait, de tout mettre en œuvre pour relever les défis du suivi quantitatif et qualitatif des ressources en eau; à la gestion des ressources en eau du Mali dans le contexte de changement climatique», souligne  Malick Alhousseini. Au cours des trois jours des travaux, l’atelier a réuni usagers, administration de l’eau, partenaires au développement impliqués dans le domaine de l’eau, collectivités territoriales, opérateurs privés, sociétés civile, Ong, autour des thèmes comme: les défis du suivi et de la gestion des ressources en eau dans le contexte de changement climatique; la problématique de l’exploitation minière par dragage dans les lits des cours d’eau; les mesures de sauvegarde du fleuve Niger au Mali; les questions institutionnelles et législatives liées à l’eau, l’environnement et les mines.

Le représentant du Maire de la Commune V de Bamako, Sory Ibrahim Doumbia, d’ajouter que le fleuve Niger est une source de vie. Mais il a regretté qu’il reçoive des rejets d’eaux usées et multiples produits. Ce qui fait, dit-il, qu’il joue de moins en moins son rôle de biodiversité. « Nous pensons que ces assises permettront de dégager des pistes de réflexions pour que le fleuve retrouve sa vitalité d’antan avec le même espoir », conclu  Doumbia.

Hadama B. Fofana

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1 commentaire

  1. C’est là tout le fond du business français, qui a tout interêt aux sécheresses et à la pollution de ces eaux afin de faire fructifier leurs Véolia, Suez ect !
    Un peut comme le BTP est à Bouygues, Vinci ou Eiffage …

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