Pour joindre l’utile à l’agréable, l’Ecole Supérieure d’Ingénierie, d’Architecture et d’Urbanisme (ESIAU) a organisé en marge de la cérémonie de présentation de la distinction de son directeur Abdoulaye DEYOKO, une exposition des travaux effectués par les étudiants sur l’aménagement des berges du Fleuve Niger.
Malgré son titre de chevalier de l’Ordre National du Mali fraichement acquis, comme pour dire que le travail ne fait que commencer, Abdoulaye DEYOKO a profité des instances de réjouissance qu’offrait cette cérémonie pour s’attaquer à un autre problème. Il s’agit de l’abandon du fleuve Niger. Pour le directeur de l’ESIAU, le fleuve Niger est un beau patrimoine naturel ignoré des Bamakois. Il estime que les populations tournent le dos à ce don de la nature en faisant des ce berges une zone d’occupation illicite, spontanée, d’activités polluantes et de dépôts d’ordures. Pour contribuer à sa manière à stopper cette hémorragie, l’encadrement de l’ESIAU qui est une référence dans la sous région à mis ses étudiants à contribution en leur demandant de porter un regard sur ce fleuve.
Ainsi, le premier travail de groupes a conduit les étudiants à proposer, à partir d’une analyse globale du patrimoine qui est le fleuve Niger, de véritables projets urbains.
Ensuite, dans une démarche individuelle, chaque étudiant a travaillé sur l’intégration d’un équipement public spécifique en s’appuyant sur un concept clé.
A ces chefs d’œuvres, il appartient aux autorités de puiser dans ce vivier pour en faire un projet qui soulager le fleuve et les populations.
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