La canicule fait des dégâts avec les décès des personnes vulnérables (personnes âgées ou de santé fragile et enfants). L’Etat peut-il faire quelque chose pour atténuer cette crise caniculaire devenue une crise sanitaire, par ces temps de délestage ?
Si le devoir régalien de l’Etat est de protéger les citoyens, il urge alors que les gouvernants fassent quelque chose pour soulager les peines des populations face aux temps caniculaires en cours.
En effet, en plus d’affecter la santé et donc la vie des populations, ce temps de « four crématoire » a plombé fortement la productivité des travailleurs, surtout que le pays traverse une crise énergétique sans précédent.
Que ce soit dans les administrations, dans le secteur privé ou informel, les gens n’arrivent plus à travailler du fait de cette forte chaleur. Quel agent du service public reste dans son bureau sans climatiseur, surtout dans les après-midi chauds ? Quel agent de terrain des BTP ose faire des visites de chantiers par ces temps de canicule ? Que d’appareils des services de santé tombent en panne du fait de la forte chaleur, avec des groupes électrogènes devenus moins performants du fait du fort ensoleillement ? Combien de systèmes de conservation ou de chambres froides sont devenus défectueux du fait du four ambiant du moment ? Ce sont autant de questions qui suscitent inquiétudes et circonspection. Ce qui pousse plusieurs responsables de la société civile et des observateurs à interpeller nos gouvernants. Car, il faut que l’Etat, puissance publique intervienne pour sauver les populations généralement démunies à passer ce temps difficile, qui ne cesse d’endeuiller. C’est donc un impératif pour les départements ministériels de la Santé et du développement social, de l’Environnement, de la Protection civile et des Populations de voler au secours du peuple. Ce sera à travers des actions concrètes pouvant infléchir le niveau du thermomètre, pour leur survie dans un climat plus supportable.
Par ailleurs, pour ses avantages dans le domaine agricole, le programme des pluies provoquées devrait adoucir un peu le temps de canicule, qui occasionne des décès chez des personnes âgées, les personnes fragiles (diabétiques et hypertendues, etc)
La question se pose alors de savoir ce qu’est devenu le programme des pluies provoquées, qu’avait initié feu le président ATT. Il avait aussi permis d’engranger des succès notables dans le domaine agricole.
Cette belle initiative avait permis d’agir sur les effets néfastes du changement climatique. A ce niveau, il peut facilement bénéficier de financements extérieurs de structures et organisations impliquées dans la protection de l’environnement et du développement durable, en général.
En effet, avec la canicule de cette année, où le niveau du thermomètre oscille entre 43 et 50 degrés Celsius, il sied de poser des actes pour hâter les pluies. Puisque cette période caniculaire ne cesse de provoquer d’impacter négativement la santé des populations. Ce qui finit par provoquer la mort chez de nombreuses personnes touchées. Il convient de réactiver ce programme des pluies provoquées. Car, le nombre de victimes de cette période de forte chaleur ne cesse d’augmenter dans le pays. Il est estimé, selon des indiscrétions à plusieurs centaines de morts, de mars à aujourd’hui. Et les prévisions météorologiques sont plutôt alarmantes. Ce qui a poussé le ministère de la Santé à donner des conseils pratiques, afin de limiter les…dégâts.
Les autorités de la Transition doivent agir et user de moyens conséquents, comme certains fonds spéciaux affectés à l’humanitaire pour ces opérations de pluies artificielles ? Ces précipitations devraient refroidir le temps et soulager les populations très éprouvées par les délestages électriques. Des mécanismes de partenariats publics pourraient aider à le faire, à tout prix. Car, la vie elle-même n’a pas de prix !
Boubou Sidibe
Et Kinguiranke combien d’arbres as tu planté ?
Et combien de criquets as tu ingéré ?
Bouboutiga, pour lutter contre la desertification je voudrai savoir combien d’arbres tu as deja plante cette année et combien tu planteras le reste de l’année c’est un conseil citoyen!