Déchets plastiques à Bamako, le challenge de la fondation Kamatari : 100 millions de FCFA pour la commune qui se fera distinguer.

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La fondation Kamatari du nom de la princesse Ester Kamatari a lancé le samedi 19 octobre 2019 à  la mairie de la CIII la campagne d’éradication des sachets plastiques. Cette campagne se traduira par un concours entre les six communes jusqu’en décembre 2020. La fondation a pour marraine la première Dame Mme Keïta Aminata Maïga. La princesse du Burundi et ex-top model qui a été l’un des premiers mannequins noirs à défiler sur les podiums occidentaux, Esther Kamatari, vient d’ajouter une corde à son arc : « débarrasser Bamako des sachets plastiques à Bamako ». Femme de cœur et de convictions, elle s’est toujours illustrée par ses engagements humanitaires, en particulier auprès des femmes.

La modernisation a ses conséquences. C’est le moins qu’on puisse dire avec l’écrasement de la ville de Bamako sous le poids des sachets plastiques, comme la plupart des grandes villes africaines, Bamako fait face aujourd’hui à de graves problèmes environnementaux  et écologiques liés à la prolifération des déchets plastiques. On assiste impuissants à la dégradation de l’écosystème et l’insalubrité qu’elle engendre.

Les sachets plastiques ont pris une grande  place dans les mœurs de consommation en ville. Les femmes au marché, les boutiquiers, bref les emballages en plastique sont utilisés dans tous les usages domestiques et dans tous les secteurs d’activités économiques.

Au Mali, presque toutes les localités (villes et villages) sont envahies par des emballages et sachets en plastique, abandonnés dans la nature après usage par les populations. Les populations dans les villes et les villages n’utilisent presque plus des instruments comme les cuvettes métalliques, les calebasses, les paniers, et autres récipients pour les achats d’articles divers. Presque tous les produits et articles achetés sont emballés dans les sachets plastiques qui sont rejetés dans la nature après usage. Cette pratique est répétée chaque jour dans les marchés des villes et des villages favorisant ainsi une dispersion anarchique et excessive des sachets plastiques dans les rues, les caniveaux, champs, sur les arbres, etc. De plus en plus, les boissons (eaux minérales, boissons acidulées et sucrées), les huiles, vinaigre etc. sont vendues dans des bouteilles en plastique qui sont également jetées dans la nature après utilisation.

D’autres articles comme les assiettes et les bols sont de plus en plus produits en plastiques pour des usages uniques lors des cérémonies de mariage, de baptêmes, etc.). La gestion de ces déchets plastiques devient donc un vrai problème de développement pour les responsables communaux dans les milieux urbains et ruraux. Selon les chiffres officiels, les plastiques représentent 3 à 10 % du poids des déchets au Mali. Les déchets plastiques sont visibles partout dans les rues, les caniveaux. Ils submergent les zones agricoles, les rivières, les branches d’arbres, etc. Ils polluent l’environnement de manière visuelle et dégagent des odeurs souvent insupportables.

Cependant, le gouvernement à adopté un projet de loi interdisant la production, l’importation, la commercialisation, l’utilisation des sachets  et emballages en plastiques souples. Malheureusement, l’adoption de cette loi ne semble avoir  servi à rien.

Esther Kamatari est née en 1951 au Burundi, à la suite de l’assassinat de son père, le prince Kamatary, en 1964 et au terme de ses études à l’Ecole Nationale d’Administration du Burundi, Esther Kamatari part pour la France en 1970 où elle entreprend une carrière de mannequin.

Mahamadou YATTARA

 

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1 commentaire

  1. Heeee Maliens , est ce qu’on a besoin d’attendre quelqu’un de l’exterieur pour nous mettre en competition avec son argent afin que nous puissions assinir chez nous , c’est vraiment regretable , quelle honte chers maliens , attention ce n’est pas une affaire de l’etat ,
    qui salit ? et qui nettoie pour qui ? qui profite ? soyons conscients . Arretons le pheneatisme

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