Décharge de Noumoubougou : Le MEAD Ousmane Koné met les points sur les “i”

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Un jour après la réception de la décharge de Noumoubougou, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Ousmane Koné, et son collègue de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, ont visité mercredi le site. Les ministres ont profité de l’occasion pour dévoiler le plan de gestion environnementale et sociale aux populations.

 

Les déchets des centres de transit des communes I, II, III, IV de Bamako seront désormais acheminés vers la décharge de Noumoubougou.

Situé dans le cercle de Koulikoro à Tienfala, ce site a fait objet d’obtention de titre foncier (TF) 467 du 30 décembre 2003, des études sommaires et détaillées réalisées sur financement de la Banque mondiale à travers le PDUD et de l’Etude d’impact environnemental et social. Le terrain est situé sur un petit plateau qui domine le paysage d’une vingtaine de mètres où l’extraction de la latérite a été pratiquée par le passé.

Selon le responsable du site, Souleymane Diarra, l’occupation de Noumoubougou s’est faite selon les procédures légales. “C’est dans ce cadre que les dispositions nécessaires ont été prises pour recevoir les déchets de Bamako. Aussi, des installations classées pour la protection de l’environnement sont faites selon le plan de gestion environnementale et sociale”, a-t-il précisé.

Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Ousmane Koné, a annoncé que la décharge est prête à recevoir les déchets. Cette décharge compactée et contrôlée répond aux normes requises. “Elle est l’ouvrage d’assainissement indiqué pour la gestion de différents types de déchets. Cette gestion comprend, entre autres, les opérations relatives à la collecte, au stockage, au traitement des déchets solides et au contrôle de la décharge et unités de valorisation. Le rapport de l’étude validé a été assorti d’un plan de gestion environnementale et sociale (PGES). Les impacts potentiels sont identifiés aussi bien que les mesures d’atténuation. Les dispositions sont prises pour le suivi environnemental, toutes choses allant dans le sens du respect des obligations contenues dans le rapport d’EIES…”. Selon le ministre, il n’est pas question de faire déplacer le problème des ordures à Tienfala. C’est un dépôt final réalisé pour l’assainissement, dira-t-il.

Les travaux réalisés dans ce cadre ont été la construction d’une cellule de confinement pour l’enfouissement des déchets (Cellule A), la construction de deux bassins pour le stockage et l’évaporation de l’eau de lixiviation provenant de la cellule de confinement, la construction des routes permanentes, la fourniture et la pose de la couche de complexe d’étanchéité et la pose des drains perforés PEHD de récupération des lixiviats, la rampe d’accès des réservoirs d’eau incendie. Les investissements s’élèvent à 6 487 703 283 F CFA.

Sur les difficultés concernant le mauvais état de la voie d’accès à la décharge, le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, s’est engagé, à travers ses services techniques, à y faire face.

Bréhima Sogoba

 

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