Débordement des caniveaux d’écoulement au marché de Médine : Le calvaire des usagers des routes et des lieux

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Avec l’annonce des premières pluies hivernales, le spectacle tend à devenir boueux dans nombre de localités. Notamment les quartiers situés sur des pentes où l’érosion est très forte.

Après la pluie de l’après-midi du Jeudi 9 Juin 2011, les caniveaux d’écoulement ont tiré la sonnette d’alarme des inondations dans certaines localités du district de Bamako. A cet effet, le marché Médine qui est situé sur la pente de Koulouba a été atteint. Pour le moment, ce sont les routes qui ont été submergées de boue et d’ordures, rendant leur usage difficile après la pluie. Près de l’école de Missira, c’était insalubre. Cela accentuera le délabrement continuel des routes de cette localité, mais les usagers des lieux n’échappent pas à ces dangers. Car en cas de forte pluie, ceux qui habitent au Sud du marché de Médine (Missira, Médina-coura) seront atteints par l’inondation. Parce que les caniveaux d’écoulement ont échoué dans cette localité et que l’érosion constitue un danger permanent pour les habitants de ladite localité. Ce sont là des situations tragiques que nous devons résoudre à temps au lieu d’attendre le naufrage pour se plaindre des conséquences. Malheureusement, ce ne sont pas seulement ces  localités qu’il faut sauver, beaucoup d’autres sont dans la même situation et c’est le ministère de l’environnement qui sait le plus sur ces risques d’inondation devant lesquels nos autorités s’éloignent bien qu’elles aient la responsabilité. Devant une telle tragédie préméditée, ATT, en tant que locataire de Koulouba doit sauver ceux qui habitent à ses pieds. A défaut, il pourrait confier l’initiative à la mairie de la localité ou au ministère de l’environnement tout en veillant sur la bonne exécution de son engagement.

A suivre…

Ibréhima DIAMOUTENE

 
Curage du marigot de Banconi :
Badiè Soukouna ôte une épine des pieds des populations

Pour épargner les populations de la hantise des inondations pendant l’hivernage, le conseiller RPM de la commune I, Badiè Soukouna a décidé de creuser le marigot prenant sa source à Djalakorodji, coulant dans Banconi et continuant son parcours sur le fleuve  Djoliba.

 L’équation de la récurrente crue du marigot de Banconi semble être solutionnée à jamais. Cela grâce à la volonté et au sacrifice d’un fils du quartier. Badiè Soukouna puisque c’est de lui qu’il s’agit, un fils du quartier très soucieux du devenir de ces concitoyens.  Après la station d’essence dont l’objectif est d’investir et de servir dans son quartier, il vient d’initier le curage du Marigot pour soulager l’ensemble des riverains. En effet, obstrué depuis des années, le marigot qui quitte Djalakorodji pour longer Banconi faisait l’objet de crue après chaque grande averse. Pour atténuer cette hantise, les travaux d’aménagement de la berge qu’il a initiés ont commencé le vendredi 03 juin 2011. Le curage s’effectue  à une profondeur de 1,55 m pour une largeur de huit à neuf mètres et s’étend sur un kilomètre du lit déjà aménagé. Le travail est exécuté à l’aide d’un bulldozer dont la location journalière est estimée à 300.000 FCFA  sans compter le prix des litres de carburant qui doivent être carbonisés. Les travaux sont encore en cours, ils continuent dans le Nord vers Djalakorodji et nul ne peut encore témoigner jusqu’où ils vont s’arrêter. Car, selon le chef de chantier, à chaque fin de journée Badiè est de nouveau pris par l’envie d’aller toujours plus loin pour l’amour de son quartier dont il est également natif.

En plus, l’enfant de Banconi Zèkènèbougou est l’un des rares hommes politiques à habiter et à investir dans son quartier. Ce qu’il faut savoir, c’est que le curage du lit de ce marigot représente le prélude des chantiers dont cet homme politique adulé entend offrir à sa commune. A cet effet, M. Badié doit être épaulé par la mairie de la C.I pour mener à bout cette bonne initiative car, après le curage du lit, la berge du marigot a besoin d’être pavée et un mur doit protéger les riverains du marigot tout comme le gouvernement l’a fait au fleuve Djoliba. A défaut de cela les inondations seront inévitables.

Djibril Samaké

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