Un chameau est tombé depuis la semaine dernière dans l’unique puits du village d’Ariyeye, privant du coup les populations d’eau. Les femmes et les enfants doivent parcourir des kilomètres pour étancher leur soif et en apporter pour la consommation. Transporter de l’eau potable est devenu à Ariyeye la principale activité des bras valides.
Ariyeye est un village de la commune rurale de Issabéry, dans le cercle de Goundam. Il est situé sur une colline et ne dispose d’aucune source d’eau potable. Mais le village avait un puits qui permettait de soulager sa souffrance et d’abreuver les animaux. L’eau de ce puits n’était même pas de qualité.
Les maux de ventre sont rentrés dans les habitudes des pauvres populations de cette localité marécageuses. Ce village ne dispose d’aujourd’hui d’aucune infrastructure symbolisant l’Etat ou la collectivité : pas de centre de santé, ni d’école, ni de centre d’état civil encore moins de puits à grand diamètre ou de pompe à motricité humaine. Bref des populations maliennes abandonnées à elles-mêmes.
D’où ce SOS en direction du gouvernement du Mali à travers la direction nationale de l’hydraulique, mais aussi de toutes les bonnes volontés afin de venir en aide aux populations d’Ariyeye qui ont un besoin IMMENSE d’eau potable. Sauvez des vies en donnant un puits à grand diamètre, une pompe à motricité humaine ou même un forage à Ariyeye.
Idrissa Maïga
Pendant que notre MANINKA se pavanne dans le ciel dans un appareil de 20 milliards, ces pauvres habitants cherchent de l’eau à boire. Où est le patriotisme et puis aucun d’entre les responsables n’a renoncé à une petite partie de ses avantages pécuniaires en guise de geste patriotique pour la nation sous perfusion.
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