Bamako la capitale du Mali est une ville belle mais sale, surtout en cette période d’hivernage. A cause de la boue qui ensevelie les routes bitumées. Cette situation a été aggravée par le creusement de caniveaux sur les bordures des voies principales, qui est aujourd’hui à l’origine de certains accidents de la circulation.
Décidément, le Mali est le pays qui bat le record de surprises dans le monde. Depuis un certain temps, les usagers de la route Kalabancoro –Bacodjicoroni- pont Fadh souffrent le martyre. Et pour cause, la pose des câbles sous le sol. Les deux voies qui relient ces différents points de la capitale sont devenues infréquentables. Pendant les heures de pointe, il faut être un motocycliste intelligent pour pouvoir se tirer d’affaire. Le hic est qu’après l’installation de ces câbles, la société en charge des travaux ne referme pas convenablement les fossés creusés, pire la boue envahie le goudron occasionnant souvent des accidents graves.
Pour Seydou Diakité, homme d’affaires établi non loin de l’artère principale de Baco Djicoroni Aci, c’est plus qu’un calvaire. Car, les roues des véhicules patinent même dans la boue, ce qui pose énormément de problème. Pour Mamadou Koné, propriétaire immobilier qui a vu tout le bas de sa voiture endommagé, à cause des dalles mal posées, la mairie ne surveille pas les travaux d’intérêts publics. Avec cette saison des pluies qui fait déborder souvent les eaux dans les concessions, les usagers de ce tronçon doivent prendre leur mal en patience. Car la fin de leur calvaire n’est pas pour demain.
Badou S. Koba