Les aspects de sécurité alimentaire, les aspects liés aux éléments extrêmes, les aspects liés aux risques de perte d’écosystème, les aspects irréversibles liés à la montée du niveau de la mer. Tous ces aspects ont été inscrits dans les traités de Copenhague en 2009. C’est donc une question politique. Scientifiquement, qu’est ce qui peu se passer quand le seuil de 2 degré est franchi ? C’est tout simplement la catastrophe sur terre, une descente de l’enfer sur la terre des hommes. Dès le 19ème siècle, la notion du degré était déjà évoquée alors qu’il était à 0. 85 degré et qu’il ne fallait en aucun cas le franchir à l’horizon 2100 les 2 degré. Avec simplement 25 degré de réchauffement, on a déjà des impacts négatifs sur la terre entre autre la montée du niveau des mers, les vagues de chaleur, des dépérissements de la forêt, l’augmentation des pluies torrentielles. On peu également ressentir des impacts sur l’écosystème et sur les populations les plus vulnérables. Plus le réchauffement sera important plus le risque de dépasser les capacités d’adaptation et des conséquences de plus en plus graves, généralisées et potentiellement irréversibles.
Pour certains aspects on a également des risques importants, même avec 2 degré de réchauffement on n’est pas à l’abri du désastre. En fait ces 2 degré sont le réchauffement global. Il y a des endroits où il fait plus chaud que d’autres. Il y a déjà 2 degré de plus de réchauffement autour de l’antarctique. Ces deux degré consistent à réduire tous les aspects du changement climatique à un seul chiffre sachant que dans les régions tropicales, il y a peu de variation climatique. Même pour une amplitude modeste de réchauffement, on s’attend à des effets importants surtout pour les rendements agricoles. L’Afrique fait partie des zones les plus impactées. Plus le réchauffement sera important, plus les modifications de précipitation avec des conséquences sur les régions concernées est grande. Alors on s’attend à une baisse de précipitation dans les régions à climat aride, semi-aride ou méditerranéen qui augmenterait les vulnérabilités par rapport à l’accès à l’eau et au risque de sécheresse. C’est une des conséquences très importantes liées au réchauffement. Le climat détermine deux choses très importantes : la précipitation de l’eau, et tout ce qui est lié à la température. Ces deux facteurs sont importants sur les êtres vivants. L’être vivant est aujourd’hui le véritable révélateur du changement climatique. C’est très grave pour l’humanité. L’Afrique qui pollue moins subit les pires conséquences de la dépression climatique.
Pierre Poudiougo
Ils ont dit cette semaine
«Il faut transcender avec l’égoïsme nationaux. Chacun assume de sa part son développement ». Macky Sall, président Sénégalais.
« Un échec du COP 21 serait catastrophique pour l’humanité ». Pape François
« L’Afrique a connu le plus grand choque climatique de l’humanité ». Jean Louis Borloo, ancien ministre Français
« Les bonnes intentions et les bonnes déclarations ne suffiront pas ». François Hollande, président Français à propos de la conférence de COP 21
« Lutter contre le terrorisme et le réchauffement climatique sont les deux défis majeurs à relever au 21ème siècle ». Laurent Fabius, ministre des affaires étrangère français.
« Les pays développés doivent respecter leurs engagements ». XI Jinping, Président Chinois.
« Chrétiens et musulman sont frères ». Pape François (dans la grande Mosquée de Bangui)
« Ce qui est en cause sur cette conférence, c’est la Paix ». François Hollande, président Français.
« Il s’agit ici même de décider de l’avenir même de la planète ». François Hollande, président Français.
« Le succès n’est pas encore acquis, mais il est à notre portée » François Hollande, président Français.
« Le changement climatique est une menace sans précédent ». Barak Obama
« L’heure est venue pour nous d’agir ». Angela Merkel
« Je crois qu’il faut être optimiste ». Emanuel Cosse à propos du COP21
« Nous sommes réunis ici à Paris pour affirmer notre détermination ». Barak Obama
« L’accord doit incarner plus de solidarité vis-à-vis des pauvres». Ban Ki moon
Pierre Poudiougo