Il a réuni 140 participants de pays membres et partenaires techniques et financiers l’Union. Après 4 jours d’échanges et de débats, ils ont délibéré pour une meilleure harmonisation des politiques de conservation de ressources naturelles en Afrique occidentale et centrale.
Ce forum a été structuré autour de 2 axes : technique et organisationnel. Sur le plan technique, il a été question de politiques et stratégies de conservation de la biodiversité ; d’économie verte, de résilience et d’adaptation des communautés au changement climatique ; du financement de la conservation et du changement climatique ; du contenu du programme quadriennal 2017-2020. L’axe organisationnel a été une opportunité de discussion pour les participants sur le congrès mondial de la nature en 2016 ; les commissions thématiques et l’assemblée générale de l’UICN.
Pour Manda Sadio Kéita, chef de bureau de l’UICN au Mali, la rencontre a été d’une grande importance pour l’Union, car, a-t-il précisé, il a permis aux participants d’identifier les principaux défis de la conservation et de l’utilisation durable des ressources naturelles dans la région ; de partager les expériences réussies en matière de réponses aux défis environnementaux ; de s’informer sur les rencontres internationales, la Cop-21 sur le changement et le congrès mondial de la nature.
Selon la directrice générale du programme de l’UICN, Cyriaque Sendashonga, ce forum a été une occasion, pour les pays membre de l’UICN, de se préparer activement pour mieux affronter le congrès mondial de la nature. “Après ce forum, l’Afrique ne sera pas à Hawaï en spectateur, mais en tant qu’acteur impliqué dans la prise de décision”, a-t-elle promis.
Elle a rappelé que les populations de l’Afrique sont les premières victimes du changement climatique, ce qui fait qu’elles doivent être impliquées dans la prise de décision sur les questions environnementales.
Youssouf Coulibaly