L’actuel ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement de la République du Mali, Abdoulaye Idrissa Maïga, est le nouveau Président du conseil des ministres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).
Il remplace à ce poste son collègue Mamadou Frankaly Keita qui dirige désormais le département de l’énergie. Le nouveau Président du Conseil des Ministres de l’Organisation est un spécialiste du développement rural intégré (gestion durable des terres et des modes de production, pastoralisme et zootechnique au Sahel).
Fonctionnaire de Classe exceptionnelle, Il a fait également ses humanités à l’Institut polytechnique Rural (IPR) de Katibougou, il décrocha, en 1981, son diplôme d’ingénieur des Sciences appliquées. Né en 1958 à Gao, Abdoulaye Idrissa Maïga a obtenu son baccalauréat en série «Sciences biologiques terminales», 2ème partie au lycée de Sévaré en juin 1977. Sur le plan professionnel, il a occupé son premier poste en 1982 en qualité de chef de l’antenne pastorale du ministère de l’Elevage et de la Pêche, juste après sa sortie de l’IPR de Katibougou.
En 1988, son professionnalisme lui vaut l’estime et la considération de ses supérieurs qui le nomme Directeur général du projet « Elevage Mali Nord-Est Gao». Un an après, il prend du galon et devient coordinateur des projets d’élevage de la région de Mopti puis chef département « Etude et suivi des milieux » à l’Agence pour le bassin du fleuve Niger (ABFN) de 2003 à 2008.
Depuis cette date, il officiait comme consultant auprès d’organismes internationaux après un bref séjour en qualité de conseiller technique au ministère de l’Elevage et de la Pêche. Sur le plan politique, M. Maiga est proche du Président Ibrahim Boubacar Keita dont il a dirigé, en vrai stratège, la campagne électorale victorieuse de 2013.
En ce qui concerne la vie associative, le nouveau Président du Conseil des Ministres fut président d’honneur du Centre d’études, de formation et de recherches en développement participatif «Sony Ali Ber» (Cersab, 2001). Entre 1990 et 1999, il fut Secrétaire général adjoint de l’Association malienne des droits de l’homme (Amdh), section de Gao et Rapporteur de la coordination régionale des organisations et associations démocratiques de Gao de 1991 à 1992.
Source : OMVS
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Baki, je suis du même avis que vous.Je vais même plus loin en soutenant que l’OMVS A ETE L’ARNAQUE DU SIECLE CONTRE LE MALI.En plus de tout ce que vous avez cité, le Sénégal a bénéficié du barrage de Diama (volet irrigation)en plus de l’électricité produite depuis Manantali (qu’elle partage avec la mauritanie)…Et le volet Navigation,où en est-on de ce volet tant cher au Mali, puisqu’il permettrait aux bateaux de venir jusqu’ à Kayes?Maliens ouvrons nos yeux!Le concept de “port sec” inventé par Me Wade pour berner ATT en est une illustration!Pourtant nous avons toujours été à jour dans le payement de nos cotisations!Pourquoi nous n’avons toujours pas notre port “HUMIDE” à Ambidébi?Pourquoi on ne parle même plus de ce volet NAVIGATION du fleuve Sénégal de l’OMVS?Pourquoi, pourquoi??? 🙄
Un beau parcours sauf que l’élevage au mali aujourd’hui est le dernier en Afrique. le Sénégal est venu s’inspirer des études faites au Mali pour aller les appliquer. le résultat est frappant! C’est une honte d’avoir tout un pays: de Kayes à Ménaka comme paturage et laisser notre cheptel mourrir de faim et de soif. aujourd’hui ce sont les sengalais qui nous ravitaillent en semences et espèces européennes moins cheres! au senegal une insémination holstein ou monbelliar sur chaleur naturelle coute 8000F contre 20000F au mali!une belle genisse holstein pure gestante nous vient du sénegal livrée à Bko à 1500 000 contre 2 à 2500 000F sur place à Bamako. Je ne peux pas faire confiance à ce Maiga s’il a duré dans les services de l’élevage. prions que l’OMVS ne meurt pas dans ses mains!
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