Le siège du Pla a abrité dimanche dernier une conférence débat sur la dégradation du fleuve Niger et la consommation d’alcool par les mineurs. Le débat était animé par le président du Pla, Seydou Diawara dit Martin. Le Pla s’est servi de cette conférence pour faire part de son inquiétude quant à la consommation de l’alcool par les mineurs et la dégradation du Djoliba.
Le choix de ce thème s’explique selon le président du Pla, par la gravité de conséquence que peuvent représenter ces 2 thématiques sur le pays. “Le devoir de tout parti politique est d’informer les populations sur la situation du pays. Le Pla trouve que la consommation d’alcool et la dégradation du fleuve Niger sont aujourd’hui des réalités qui doivent occuper l’attention des autorités du pays”, a-t-il avoué.
Les enfants de 18 ans et moins sont de plus en plus orientés vers la consommation de boissons alcoolisées, ce qui n’est pas sans effet sur l’avenir du pays, selon M. Diawara. “La consommation de boissons alcoolisées peut être source de beaucoup de problèmes pour les mineurs. En état d’ivresse, les jeunes sont victimes d’accidents de la circulation et d’autres autres accidents, ils sont livrés à des maladies liées à l’alcool, etc.”, a-t-il rappelé.
Le problème doit être pris au sérieux, d’où la nécessité, selon le conférencier, de revoir les textes réglementaires de création des bars. A ce propos, il a expliqué que le rôle des autorités municipales, législatives, judiciaires et exécutives n’est pas des moindres.
Selon M. Diawara, des dispositions doivent être prises par les propriétaires de bars pour interdire l’accès des jeunes aux boissons alcoolisées. Dans ce combat, les parents ont aussi un rôle important à jouer. Le Pla, quant à lui, dispose un plan d’action pour lutter contre le fléau. Dans ce plan, il met l’accent sur la sensibilisation des différents acteurs.
Sur la dégradation du fleuve Niger, le conférencier a indiqué que le sujet interpelle, en premier lieu, les autorités du pays, plus particulièrement, le ministère de l’Environnement. A l’en croire, il doit chercher les moyens pour réduire la dégradation du fleuve. En plus de cette fin progressive du fleuve Niger, sa pollution par des populations est aussi un véritable problème pour les usagers du fleuve.
Compte tenu de ce mauvais comportement des populations, le président du Pla a appelé les populations à un changement de comportement pour sauver ce patrimoine qui fait la fierté de notre pays.
Youssouf Coulibaly