Commune IV : Les jeunes vont en guerre contre l’insécurité routière

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Convaincue que l’insécurité est un fléau qui malmène le quartier, l’Association des jeunes pour le développement de Lafiabougou veut prendre les devants du combat. C’est pourquoi elle a réuni le week-end dernier dans la salle de conférence de la mairie de la Commune IV les acteurs impliqués dans la lutte contre le fléau pour dégager des pistes de solutions. C’était au cours d’une conférence débats.

A travers cette conférence débat, il s’agit, selon le président de l’Association, Mahamadou Cissoko, d’apporter leur pierre dans la lutte contre l’insécurité, devenue un problème récurrent.
Dans son exposé, le conférencier Moussa Dembélé a touché du doigt, les causes qui engendrent surtout cette insécurité. Il s’agit notamment de l’éducation, la pauvreté et le chômage, etc.
Le chef de quartier de Lafiabougou, Jean Bourama Traoré, a salué à juste titre la tenue de cette rencontre qui démontre à plus d’un titre la prise de conscience de ces jeunes sur l’ampleur du danger. Il a surtout rappelé aux jeunes que la sécurité et le développement vont de pair.
“On ne peut parler de développement sans sécurité”, a-t-il insisté. Il a demandé aux familles, aux jeunes et aux autorités, plus de responsabilité.
“La démocratie ne veut pas dire laisser-aller et la démocratie n’est pas synonyme d’impunité mais malheureusement c’est à cela que nous assistons aujourd’hui”, a souligné le chef de quartier de Lafiabougou.
A sa suite, la marraine de l’Association, Mme Soumaré Djeliya Touré, et le représentant du  maire de la Commune IV ont tous affirmé leur soutien à cette initiative qui sera d’un apport capital pour la sensibilisation des jeunes à une prise de conscience générale.
En tout cas, cette tribune fut un tremplin pour de nombreux participants à la rencontre de proposer des pistes de solutions.
Au nombre desquelles l’éducation des enfants, la dotation des forces de sécurité en moyens conséquents, la lutte contre l’impunité. Quant aux responsables de cette association, ils ont pris l’engagement de multiplier de telles initiatives afin d’amener les populations de la localité à une prise de conscience générale.
A. D.

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1 commentaire

  1. Le chef de quartier de Lafiabougou n’est pas “Jean”!Mais San Bourama, puisqu’il serait natif de SAN 😉

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