Commune II du district de Bamako : 100 ménages bientôt connectés à la station d’épuration de Sotuba

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L’annonce a été faite, le jeudi dernier, lors d’un atelier de sensibilisation des acteurs et des bénéficiaires des ouvrages de connexion de 100 ménages à la station d’épuration de sotuba et d’extension du réseau sur 600 mètres de la dite station.
En attendant la réalisation de l’ouvrage de connexion des ménages, une rencontre de sensibilisation a été organisée par le ministre en charge de l’assainissement et l’ambassade des Pays-Bas à l’endroit des bénéficiaires, la société civile et la coordination des chefs des quartiers de la commune II. Elle s’inscrit dans la stratégie nationale de gestion des eaux usées.
Intervenant, Madame Bernadette Keïta, ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, a indiqué que cette connexion s’inscrit dans la mise en œuvre du projet d’assainissement de la zone industrielle. Lequel, selon elle, vise à résoudre le problème de pollution causé par le rejet dans le fleuve d’effluents industriels dangereux. Et de poursuivre que malgré la construction d’une station d’épuration des eaux usées, d’un réseau d’égouts et 11 unités de pré-traitement, la mise en eau a connu des graves dysfonctionnements. Parmi eux, Madame Bernadette Keïta a cité un fort taux de dégagement de gaz divers, très nuisibles pour les populations riveraines, et la mauvaise qualité des effluents éjectés dans le milieu récepteur qui, selon elle, a élevé anormalement l’ensemble des paramètres de pollution mesurés.
C’est pourquoi, le ministère à travers l’agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali a entrepris ce projet de connexion de 100 ménages à la station de sotuba et d’extension de réseau d’égout sur les 600 mètres pour assouvir les souffrances des populations en palliant aux difficultés en termes d’infrastructures. Lors de l’atelier du jeudi dernier, les bénéficiaires ont été sensibilisés sur l’importance de ces ouvrages, sur les avantages et sur comment utilisé ces réseaux en matière durable des eaux usées et excréta. Au sortir de l’atelier, les bénéficiaires ont été informés sur les avantages du projet, leurs capacités renforcées sur le bon usage des ouvrages. Ce qui a suscité la demande de branchement.
Le ministre Bernadette Keïta a insisté sur la nécessité de protéger le fleuve Niger qui, selon lui, est une ressource importante pour les hommes, les animaux et les arbres. « Le fleuve est un don de Dieu qui doit être protéger pour l’avenir des enfants. Nous devons nous donner les mains pour qu’on puisse vivre dans un endroit sain », a déclaré le ministre, en encourageant les populations à adhérer à ce projet. Dans ce sillage, la secrétaire politique de l’Ambassade des Pays-Bas, Antjié Van Driel, a indiqué que la contribution de son pays vise à répondre au manque d’infrastructures des eaux usées versées dans le fleuve. «  Nous voulons protéger les écosystèmes et les ressources en eaux », a-t-elle dit.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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