Le Comité National Climat a tenu le 16 juin 2011, sa première réunion pour examiner la note conceptuelle du programme d’adaptation aux changements climatiques.
Selon les différents scénarios climatiques prévus par les experts, le Mali devra faire face à une accentuation de la variabilité de la pluviométrie et à une augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes comme les sécheresses, les inondations, les vents violents, les chaleurs torrides et les pluies intenses. Ces tendances climatiques ont des effets négatifs sur tous les secteurs qui conditionnent le développement économique, social et culturel, notamment l’eau, l’agriculture, l’élevage, la flore, la faune et la santé humaine. Elles auront des impacts directs sur la sécurité alimentaire et exacerberont la pauvreté au Mali.
C’est pour y faire face, que le Comité National Climat a initié cette rencontre pour peaufiner un programme d’adaptation devant être soumis au Fonds d’adaptation aux changements climatiques.
La note conceptuelle et le document de programme soumis à l’examen visent à accroître la résilience aux changements climatiques des communautés les plus vulnérables des régions de Mopti et de Tombouctou et plus spécifiquement les communautés vivant dans le système Faguibine. Le programme met l’accent sur la maîtrise de l’eau dans les zones vulnérables, l’amélioration et la diversification des systèmes de productions agricoles, pastorales et forestières et le renforcement des capacités de gestion de l’adaptation.
Le Comité National Climat créé en mars 2011 au sein du Conseil National de l’Environnement est chargé de travailler à la mise en œuvre des obligations liées à la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de tout accord multilatéral ou bilatéral relatif aux changements climatiques.
Le Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, le Prof. Tiémoko Sangaré qui présidait la cérémonie d’ouverture a profité de l’occasion pour remercier le PNUD pour la diligence avec laquelle elle a répondu à la demande d’être pour le compte du Mali, l’Institution multilatérale de mise en œuvre pour l’accès aux ressources du Fonds d’adaptation en attendant la mise en place d’une institution nationale de mise en œuvre.
D.T. KONATE