Changements climatiques : Les acteurs s’impliquent

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Dans le but d’améliorer les niveaux d’information et de connaissance sur la dimension économique des changements climatiques,  le centre d’études et de renforcement des capacités d’analyse et de plaidoyer (CERCAP) a initié le lundi dernier une conférence -débat.

La conférence – débat était ranimée  par  Ahmadou Aly Mbaye,   Pr à l’université de Dakar et  était présidée par le ministre de la planification, de l’aménagement du territoire et de la population.IL avait à ses cotés le Directeur du CERCAP, le  président des organisations de la société civile et plusieurs personnalités.

Une conférence-débat dont le  thème « l’économie des changements climatiques et ses implications sur les politiques économiques au sahel: cas du Mali » devrait constituer le point de départ d’un processus plus important de renforcement des capacités nationales en matière de prise en compte des changements climatiques dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques de développement.

Selon le ministre Checkina Seydi Diawara,  la question des changements climatiques constitue une préoccupation majeure dans tous les pays. Et est l’une des plus graves menaces pour l’avenir de l’humanité et singulièrement pour l’Afrique,  l’un des continents les  lus vulnérables  face aux impacts des changements climatiques.

Pour lui,  la question peut s’analyser comme un problème de bien public, nécessitant des actions et mesures individuelles et collectives de toutes les parties prenantes les incitants à agir pour l’intérêt général en prévenant ainsi  les conséquences écologiques désastreuses liées aux changements climatiques.

Il a ensuite adressé ses remerciements au CERCAP  dont l’ardeur au travail doit inspirer beaucoup d’autres de nos compatriotes engagés.

Le conférencier a remercié le CERCAP d’avoir porté son choix sur sa personne pour débattre sur le changement climatique.

Dans son exposé,  le Pr Mbaye Ahmadou ALY s’est beaucoup appesanti sur les concepts de base, les effets des changements climatiques sur le bien-  être, le coût associé aux stratégies d’atténuation de façon spécifique, les causes du changement climatique  et la position de l’Afrique face aux défis internationaux des changements.

Conscient des risques climatiques, de leurs enjeux très importants en particulier pour les pays en développement et de la nécessité d’une approche anticipée, intégrée,  mondiale pour y faire face, le Mali a signé  la convention CCNUCC en 1992 et l’a ratifié en 1994.En outre en 1999 le Mali a signé le protocole de Kyoto et l’a ratifié en 2002.

A .T.Dansoko

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