Un rapport biennal sera désormais élaboré pour contribuer à renforcer la capacité du Mali dans la mise en œuvre de sa politique nationale sur les changements climatiques. Le projet dont le lancement fut effectué la semaine dernière à hôtel El Farouk de Bamako, s’étalera sur la période 2017-2019 pour un coût total d’environs 176 millions de FCFA. Il sera mis en œuvre par le ministère du l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable (MEDD), avec l’assistance technique et financier du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
La représentante du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Elca Wabusya a estimé que des efforts doivent être faits pour utiliser les capacités existantes et celles qui seront construites dans le cadre de la préparation du rapport national de communication et de mise à jour pour renforcer celle-ci en vue de les adapter à la population et aux effets néfastes du changement climatique. Pour cela, le Mali tentera de faire intégrer les résultats des études sur le changement climatique dans les plans et programmes de développement nationaux ; promouvoir la sensibilisation accrue des décideurs et de tous les citoyens aux causes et aux impacts négatifs du changement climatique ; renforcer les structures institutionnelles pour les rapports sur le climat etc.
Pour le conseiller technique au ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable M. Seydou Keita, le Mali porte un grand espoir sur ce projet, dans le cadre du respect de ses obligations de rapportage sur ses émissions de gaz à effet de serre et dans la lutte contre les effets néfastes liés aux changements climatiques. C’est pourquoi, il a structuré ce projet autour de trois grandes composantes, à savoir : les circonstances nationales ; l’inventaire des gaz à effet de serre et les mesures et les actions nationales d’atténuation.
Rappelons que la décision d’élaborer ces rapports biennaux a été nourrie lors de la 16ème Conférence des parties (COP) à Cancun au Mexique en 2010. C’est ce qui a permis à notre pays de bénéficier d’un appui financier du Fonds pour l’environnement mondial, à travers le PNUE comme agence de mise en œuvre pour élaborer son premier rapport biennal.
Diakalia M Dembélé
Gestion des risques climatiques et inondation : Le PGRCI en route
Le 05 décembre dernier, l’hôtel Salam de Bamako a abrité la première session du comité de pilotage du Projet de gestion des risques climatiques et inondation (PGRCI). Avec un budget prévisionnel de 916 909 960 FCFA, le PGRCI s’attèlera à réduire la vulnérabilité des collectivités territoriales face aux inondations. Il a pour attributions d’orienter l’équipe du projet dans la mise en œuvre des activités programmées ; de s’assurer de la cohérence des actions du projet avec les politiques, les stratégies dans les domaines des changements climatiques, de la prévention et de la gestion des risques climatiques et d’inondations ; de veiller à l’implication effective de toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre du projet et à la coordination de leurs actions.
Le comité de pilotage a pour missions d’examiner et d’approuver les plans de travail annuel et les budgets y afférents ; d’approuver les rapports d’audits et d’évaluation externe ; de traiter les litiges entre les parties prenantes dans le cadre de l’exécution du projet ; de veiller à l’application de ses décisions et recommandations et d’approuver les rapports d’achèvement et de clôture.
Sous la conduite de la coordinatrice Mafing Koné, les ressources dudit projet seront consacrées au renforcement des capacités des autorités administratives nationales et locales pour une gestion efficace des risques et la réduction des impacts négatifs des inondations sur les communautés et les infrastructures locales au Mali.
Il faut noter que le PGRCI est mis en œuvre par l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD) à travers la coordination du projet. Il bénéficie de l’appui technique et financier du Fonds pour l’environnement mondial, du Programme des Nations Unies pour le développement et le gouvernement du Mali.
Diakalia M Dembélé
En France ils avaient organisé la COP21 pour le climat, quelques temps après, revirement, ils brulent des voitures, les vacanciers à diesel veulent une baisse des taxer pour pouvoir dégazer en vacances
En fait leurs Gilets jaunes dessus mais fascistes suprémacistes blancs dessous…
Comme quoi, ils ne tiennent jamais parole, et change les regles au dernier moment!
En France ils avaient organisé la COP21 pour le climat, quelques temps après, revirement, ils brulent des voitures, les vacanciers à diesel veulent une baisse des taxer pour pouvoir dégazer en vacances
En fait leurs Gilets jaunes dessus mais fascistes suprémacistes blancs dessous…
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