La ville de Kati a abrité le vendredi 31 mars, la célébration de la journée mondiale de l’eau. Cette édition a été un cadre idéal pour les participants à débattre la problématique de l’eau potable de cette localité. Ce qu’il faut retenir, en général, est que le constat est alarmant. C’était sous la présidence du représentant de WaterAid Mali, Alassane Maïga en présence du maire de Kati, M. Yoro Ouologuem, du Président du conseil de cercle, Mamadou Traoré, la présidente de AMASBIF, Mme Barry et plusieurs invités.
Alors que le monde entier célèbre le mercredi 22 mars, la journée internationale de l’eau, il y a un manque criard d’eau dans le cercle de Kati, situé à 15 Km du district de Bamako. Le thème retenu pour l’édition 2017 est « l’eau est indispensable à la santé, à la sécurité et au progrès économique des pays. Évitons le gaspillage de l’eau ».
En effet, Avoir de l’eau potable dans certains quartiers de Kati est devenu un véritable casse-tête pour les citoyens surtout pendant cette période de grande chaleur et cela depuis des années maintenant. suite à ce constat, la Coalition pour l’accès à l’eau potable, hygiène et assainissement (CAEPHA) avec l’appui de WaterAid Mali et en collaboration avec Amasbif, la carpe Mali, le Conseil de Cercle de Kati et les autres acteurs compte saisir la journée mondiale de l’eau pour interpeller les décideurs sur l’accès équitable des populations à l’eau potable dans les zones défavorisées notamment dans le Cercle de Kati.
Selon le président du cercle de Kati, tout se résume dans cette phrase « L’eau est indispensable à la vie ». Pour lui, le problème de l’eau se pose avec acuité, notamment dans le quartier de Kati-Koko qui abrite cette édition.
Le maire de Kati, York Ouologuem a abondé dans le même sens. En s’adressant aux partenaires, il exprime son cri de cœur « il y a un problème crucial d’eau à Kati. Tout le monde n’a pas les moyens de réaliser un forage. On a soif. Nos femmes soufrent. Je pense que notre cri de cœur sera entendu », a-t-il lancé.
De son côté, le représentant de WaterAid indiquera que cette journée internationale de l’eau est prônée par les Nations unies. « C’est une journée de réflexion, mais aussi d’actions pour que tout le monde puisse avoir accès à l’eau, que cela soit une réalité. En la matière, des efforts ont été fait, mais il reste encore beaucoup à faire. Le taux d’accès national est de 65% », a-t-il noté. Ainsi le thème pour lui interpelle tout le monde afin de pouvoir gérer convenablement l’eau que nous avons à notre possession. Avant de terminer, il a invité les participants à un débat Franc pour aboutir à une piste de solution.
A. DIAKITE