C’est parti pour le projet « Gérons notre commune : cas de l’assainissement » dans le district de Bamako et ses environs. Les activités dudit projet ont été lancées par le ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba.
C’était ce week-end sur la place « Sakali » en commune II du district de Bamako. Ils étaient tous là, autorités politiques et administratives, leaders religieux et traditionnels, organisations de femmes et de jeunes pour témoigner de leur accompagnement et engagement en faveur du projet. Le projet « Gérons notre commune : cas de l’assainissement » est la matérialisation de l’engagement que Mme Sangaré Oumou Ba avait fait au président de la République lors de la célébration du 8 mars dernier. L’on se rappelle que le ministre avait engagé les femmes du Mali notamment celles de la capitale à rendre Bamako accueillante pour le Sommet Afrique France que notre pays abritera en janvier prochain. Le projet d’une durée d’un an veut susciter un changement de comportement favorable à assainir les communes de Bamako et ses environs à travers l’encadrement de toutes les parties prenantes. Ledit projet est défini comme étant une action citoyenne car il entend susciter une participation communautaire et met chaque citoyen face à ses responsabilités sociétales. Par ailleurs, sa mise en œuvre va aussi permettre de faire un retour aux sources et instaurer une culture ancestrale qu’est le travail collectif. «Gérons notre commune : cas de l’assainissement» va également et surtout participer à la création d’activités génératrices de revenus pour les femmes et les jeunes sur des produits dérivés de l’assainissement. Il est multisectoriel à travers son influence sur d’autres secteurs de développement notamment la santé et l’agriculture. Le représentant de la commission nationale d’organisation du sommet Afrique-France, Gaoussou Haïdara a salué l’initiative du département en charge de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille à travers ce projet novateur. Il reste convaincu que sa mise en œuvre participera à la réussite de l’organisation du Sommet Afrique-France. «C’est pourquoi nous avons aidé le ministère pour le lancement des activités et nous continuerons notre appui pour rendre Bamako propre et accueillante » a indiqué M. Haïdara.
Pour le chef du cabinet du gouverneur du district de Bamako, Fatogoma Coulibaly, ledit projet constitue une excellente opportunité pour les communes du district de rendre à Bamako sa coquetterie d’antan. Il a salué l’initiative car convaincu qu’elle constituera encore une fois un outil précieux pour la salubrité, l’assainissement et l’embellissement de la ville de Bamako. Selon le chef du cabinet du gouverneur du district de Bamako, il est indéniable que chaque citoyen comprenne la nécessité du respect du domaine public, l’assainissement de nos cadres de vie. Il a rassuré que les autorités du district ne ménageront aucun effort pour la réussite du projet. Dans son intervention, le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a souhaité la reprise de certaines habitudes comme le nettoyage quotidien de nos rues, des pratiques malheureusement en baisse. Leur reprise demande l’implication de toute la population en général et des femmes et jeunes en particulier. Pour Mme Sangaré Oumou Ba, le projet veut contribuer à l’approfondissement de la démocratie locale et à l’appropriation par les populations et notamment les femmes et les jeunes dans la gestion de leur espace vital.
Selon elle, il est important de mener des réflexions sur toutes les opportunités en faveur de l’implication des femmes dans la gestion communale. Lors de la cérémonie de lancement des messages de sensibilisation ont été diffusés par les autorités politiques et administratives, les leaders religieux et communautaires, les femmes et les jeunes. Le clou de la cérémonie a été le sketch et la remise de matériels d’assainissement aux différentes communes, à la famille fondatrice de Bamako, au coordinateur des chefs de quartiers de Bamako, au RECOTRADE, aux associations de femmes et de jeunes.
M. A Traoré
MPFEF