Assainissement en milieu Universitaire : le Ministre Assétou Founè Samaké a donné le premier coup de balai

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Dans le cadre de l’assainissement de la ville de Bamako notamment à la veille du Sommet Afrique-France, les espaces universitaires ne sont pas restés en marge. En effet, le mardi 10 janvier passé une journée de salubrité a été organisée sur la Colline du savoir de Badalabougou, en présence de Madame le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr. Assétou Founè Samaké. Elle était accompagnée par son collaborateur de la Jeunesse et de la construction citoyenne, Amadou Koita ; du Doyen de la Faculté des sciences et techniques (Fst), Dr. Fana Tangara ; du Secrétaire général du Bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) ; du corps professoral ainsi que des étudiants.

 

Le ton de la cérémonie a été donné par le Doyen de la Faculté des sciences et techniques (Fst). « L’évènement qui nous réunit ce matin est très important. Tout ce qui peut nous créer des ennuis se retrouve dans les tas d’ordure et dans l’insalubrité. Organiser une activité autour de la salubrité ne peut être que louable », a-t-il dit. Il a ensuite salué l’initiative avec une mention spéciale pour la ministre. Selon lui, le choix des locaux de son établissement n’est pas un hasard, car il abrite les campus où les étudiants logent. Il a fait savoir qu’en faisant un tour aux alentours de la FST voire les espaces universitaires sur la colline, on se rend compte que ces espaces ont besoin d’un coup de main pour les rendre propres. « Nous espérons qu’à la fin de cette journée un nouveau visage sera donné à ces espaces pour la santé des enseignants ainsi que des étudiants », a-t-il laissé entendre.

 

Le Secrétaire général du bureau de coordination de l’Aeem, Abdoul Salam Togola, a souligné que les étudiants sont les premiers bénéficiaires de cette journée de salubrité. A ses dires, l’assainissement et la propreté des espaces universitaires incombent à la fois aux administrateurs et aux étudiants. C’est pourquoi, il a pris l’engagement que cet acte sera pérennisé car la propreté des espaces universitaires et scolaires interpelle l’AEEM. Le Ministre de la Jeunesse et de la Reconstruction Citoyenne, Amadou Koita, a fait savoir que « Bamako peut être propre et doit être propre ». « Si les populations acceptent, nous vivrons dans un environnement débarrassé des impuretés », a-t-il dit. Selon lui, la ville serait plus propre si les jeunes s’engageaient pour la cause.  « Nous devons maintenir cette salubrité dans tous les espaces universitaires et scolaires et nous ne cesserons jamais de nous engager dans ce sens pour le bien-être des acteurs du monde universitaire », a déclaré madame le ministre de l’Enseignement supérieur.

Seydou Karamoko KONE

 

Assainissement de la ville de Bamako : Mme Keita Aida M’Bo engage les autorités coutumières

Dans le cadre de sa politique d’assainissement de la ville de Bamako, le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Keita Aida M’bo, a rencontré les autorités coutumières du district de Bamako ainsi que les communicateurs traditionnels, le mardi 10 janvier 2017, dans la salle de conférence de son département.

C’était en présence des membres de son cabinet ; des représentants des familles fondatrices de Bamako ; du Coordinateur des Chefs de quartier du District de Bamako, Bamoussa Touré et le Président du Réseau des communicateurs traditionnels du Mali, Al Hadji Mouctar Koné et une centaine de participants. Cette rencontre avait pour but d’informer et de sensibiliser autour du problème d’assainissement de la ville de Bamako qui est d’importance grande.

D’entrée de jeu, Madame le Ministre a présenté ses vœux les meilleurs pour l’année 2017 aux uns et aux autres. Avant de rappeler que son département a pour rôle, entre autres, de préparer et de mettre en œuvre la politique nationale dans le domaine de l’assainissement et donc de veiller à l’amélioration du cadre de vie des populations. A l’en croire, l’exécution correcte de cette mission est une réponse aux exigences de notre Constitution qui stipule en son article 15 que « toute personne a droit à un environnement sain. La protection, la défense et la promotion de la qualité de la vie sont des devoirs pour tous les États ».

En effet, elle a indiqué que depuis un certain temps, le constat prouve que certaines actions sont entreprises dans la ville en matière de salubrité. « Nonobstant, nous avons entrepris depuis que nous sommes arrivés à la tête du département en charge de l’environnement, de contribuer à l’assainissement de la ville de Bamako grâce à l’appui de personnes ressources privées », a-t-elle révélé. Selon le ministre, aucune action ne sera durable dans le cadre de l’assainissement sans l’implication de tous afin que Bamako retrouve son lustre d’antan.

« En tant qu’autorités morales et fondatrices de Bamako, communicateurs traditionnels et modernes, nous sollicitons votre appui et votre engagement sans lesquels aucune réussite n’est possible », a-t-elle recommandé. Elle a souhaité la détermination et le soutien de tous non seulement pour la bonne exécution de cette mission, mais aussi pour perpétuer les gestes forts et toute la sensibilisation requise en faveur du civisme, de la citoyenneté et de l’assainissement qui avaient fait de Bamako une ville jadis belle et coquette.

Dans son allocution, elle a fait savoir que les campagnes de sensibilisation et le plaidoyer de la société civile doivent être aujourd’hui d’intenses moments de communication pour le changement de comportement en faveur de l’amélioration de la qualité du cadre de vie des populations. Il s’agit en somme, a-t-elle précisé, de revenir à nos comportements de propreté pour conférer une évolution de cité moderne à notre capitale grâce à une adaptation de nos systèmes de vie à l’urbanisation moderne.

Prenant la parole, le coordinateur des chefs de quartier du District de Bamako, Bamoussa Touré, a salué madame le ministre pour avoir rencontré les autorités traditionnelles pour discuter avec elles de la question cruciale qui préoccupe aujourd’hui les bamakois à savoir l’assainissement. Pour lui, les familles fondatrices et les griots vont tous doubler leurs efforts pour que Bamako soit propre.

Quant au Président du Réseau des communicateurs traditionnels du Mali, Al Hadji Mouctar Koné, il a rassuré que les messages seront transmis aux populations sur toute l’étendue du territoire du pays afin que chacun rende propre sa maison et la devanture de celle-ci.

 

Seydou Karamoko KONE  

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