Difficile de traverser le grand marché de Bamako sans être dégoûté par les quantités de déchets non enlevés. Le regroupement « Sugu Dièya Ton » porté sur les fonts baptismaux veut être une alternative à l’insalubrité qui sévit dans ce marché qui fait la fierté des habitants de la capitale malienne. « Rendre le marché propre », telle est l’initiative lancée par une dizaine d’associations de commerçants détaillants et de la société civile pour instaurer dans les prochains jours plus d’hygiène et d’assainissement dans le Grand marché de Bamako. Cette cérémonie a été lancée à la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Mali en présence de plusieurs responsables d’associations de commerçants détaillants. Les initiateurs de cette association veulent être une alternative au groupe marocain « Ozone » dont le contrat a pris fin.
Ce faisant, le président de l’association de lutte contre la pauvreté et la protection, Moussa Traoré dit Bill, qui s’est associé aux commerçants détaillants, indique que cette initiative d’assainissement touchera le Grand marché, les quartiers environnants tels que Bozola et d’autres qui réunissent à eux-seuls la majeure partie des boutiques. Selon lui, ce sont les 14 associations regroupant Sugu Diéya Ton qui travailleront à évacuer les ordures du Grand marché pour une durée indéterminée. Tirant des leçons du passé, les associés de ce regroupement renoncent à confier l’évacuation des ordures à un GIE et à prétendre à un financement externe. Ils misent sur un financement autonome de leur projet qui sera, selon eux, l’amorce d’une ère nouvelle pour le Grand marché de Bamako en terme de salubrité. Les nombreuses tentatives pour rendre le Grand marché de Bamako sont restées vaines.
Les autorités des collectivités du district de Bamako en charge de l’assainissement de ce marché hautement symbolique pour l’économie de la capitale sont incapables devant l’ampleur de l’ordure produite par jour. De quoi laisser les déchets, en majorité des plastiques, jonchés partout sur les grandes et les petites artères du Grand marché de Bamako.
Face à l’échec des autorités, ce sont les initiatives privées qui s’y prêtent désormais au ramassage des ordures avec les concours des associations des commerçants. C’est pourquoi cette nouvelle initiative de « Sugu Diéya Ton » (rendre le marché propre en Français) est largement accueilli par les riverains du marché et les commerçants qui tour à tour se sont engagés à soutenir ce projet.
La coalition ‘’Sugu Dièya Ton’’ réunie initialement l’association de lutte contre la pauvreté et la protection, la coordination des associations et groupements des commerçants détaillants du Mali l’association des commerçants détaillants du marché Rose de Bamako, le mouvement des commerçants du Mali, le syndicat National des Commerçants Détaillants du Mali, la Fédération Nationale des Associations des Commerçants détaillants et contributeurs du Mali… L’initiative bénéficie du soutien du Ministère de l’environnement, de l’assainissement et du développement Durable et du Ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Bamako la belle et la gracieuse…..est une poubelle à ciel ouvert
J’ai vu dans certains pays d’Afrique Centrale des marchés fermés une fois par semaine pour raison de nettoyage, pourquoi le marché pourri de Bamako ne ferait pas de même ? La propreté des lieu est avant tout un plan.
We need prosecute corrupt government official responsible for lack of safe plus clean market. Upon finding that official prosecute him under law.
There should be plan drafted for cleaning market inclusive of how it should be cleaned with given time limit. Thereafter contract should be made including those contingencies.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Siaka pendant ma jeunesse nous avions dans ma ville les ‘groupes de nettoyage des quartiers’ formes par tous les jeunes du quartier qui chaque semaine le samedi matin nettoient leur quartier avec le support de la mairie de la ville et les services d’hygiène de la ville. Ceci était une initiative patriote sous le regime de MODIBO KEITA pour la protection de la sante publique et de l’hygiène, nous pouvons retourner a notre base!
LE MALI COMME LA FRANCE ONT TRIPLE DE POPULATION DONC POUR ENTRETENIR UNE VILLE COMME BKO OU BORDEAUX OU BRUXELLES OU PARIS OU MOSCOU etc…ILS FAUT DU MATÉRIEL ROULANT BIEN ENTRETENUS ET DES SALARIES PAYES EN TEMPS ET EN HEURES ET MOTIVES CE QUI EST LOIN D’ÊTRE LE CAS DU MALI ET BCQ D’AUTRES EN AFRIQUE. POUR PAYER LE MATÉRIEL, L ENTRETENIR+LE CARBURANT ET PAYER LES SALARIES TOUS LES MOIS IL FAUT INSTAURER DES IMPÔTS ET TAXES COMME EN EUROPE.
TU AS RAISON LÉPREUX 3 DOIGTS CHACUN NETTOIE SON PAYS MAIS EN FRANCE NOUS N’ATTENDONS PAS 3 OU 5 MOIS NOS SALAIRES ET NOUS AVONS DU BON MATÉRIEL MOUAHAHAHAHAHAHA
FANGA
MÊME EN FRANCE ILS ONT DU MAL À GARDER PROPRE À PLUS FORTE RAISON VOUS MALIENS. PAS DE D’USINES D’INCINÉRATION INCAPACITÉ D’ENTRETENIR VOS MATÉRIEL ROULANT . POUR AVOIR UNE VILLE PROPRE FAUT FAIRE PAYER DES TAXES AUX HABITANTS À TRAVERS LES IMPÔTS COMME EN EUROPE.
COMMENCEZ DÉJÀ À ÉLECTRIFIER VOS VILLES ET RÉPARER VOS ROUTES. PRESQUE 24 H POUR RELIER EN VOITURE BKO KAYES MEME PAS 600KMS ETC……..
CA FAIT 50 ANS QUE J ENTEND CA MOUHAHAHAHAHAHAHA
“C’est pourquoi cette nouvelle initiative de « Sugu Diéya Ton » (rendre le marché propre en Français) est largement accueilli par les riverains du marché et les commerçants qui tour à tour se sont engagés à soutenir ce projet.”
Très bonne initiative qu’il faut encourager, car la ville de Bamako est très sale !
Mais il faut encourager également l’apprentissage et le bon usage de l’alphabet officiel adopté par l’État du Mali pour la transcription des langues nationales du pays. C’est également l’utilisation des langues nationales africaines qu’il faut assainir et rendre propre au Mali.
“Sugu Diéya Ton” n’est pas correctement orthographié en bamanakan.
Il faut écrire “Sugu Jɛya Ton” et cesser de toujours utiliser l’alphabet de la langue française pour transcrire les langues africaines.
C’est dommage pour les initiateurs de ce projet qui auraient pu et dû faire appel aux services d’un linguiste malien spécialisé dans le bamanakan.
Monsieur le Professeur le Français n’a pas d’alphabet, seules 19 langues sur terre ont un alphabet. Celui utilisé par les Français et toute l’Europe de l’Ouest est l’alphabet Latin, tout comme celui utilisé par les Russes, les Bulgares et les balcans est l’alphabet Grec. S’il te plaît gardes ton Bic rouge. De toute façon ce n’est pas l’alphabet ou le texte qui nettoyera ce marché ou sa ville pourri de Bamako.
D’ailleurs toi, qu’est-ce que tu fous ici avant le week-end ? Après la rentrée des tribunaux tous les Magistrats sont bien occupés, même les plus ripoux comme toi ! 💡💡💡
Tu es vraiment bête, troll français de merde, avec toujours cette manie de faire référence à la vie privée et personnelle des personnes hostiles à la Françafrique !
D’abord, il faut écrire “le français (f, en minuscule) pour désigner la langue française et “le Français (F, majuscule) pour désigner la personne qui a la nationalité de la France.
Ensuite, il existe bien un “alphabet français”. Il utilise l’alphabet latin, comme d’ailleurs beaucoup d’autre langues dans le monde, comme par exemple le turc depuis l’abandon en 1928 par Atatürk de l’alphabet arabe qui était utilisé pour la transcription du turc.
L’alphabet adopté officiellement au Mali et dans la plupart des autres pays d’Afrique pour la transcription des langues nationales dérive aussi de l’alphabet latin. Cet alphabet latin a été modifié et adapté pour les langues africaines, comme l’ont fait les Turcs pour leur langue.
L’alphabet latin est donc différent de l’alphabet français, qui lui aussi est différent de l’alphabet utilisé au Mali pour la transcription des langues nationales, même si elles se retrouvent toutes dans l’alphabet latin.