Assainissement de la ville de Bamako : La Ministre Aïda N’BÔ obtient l’engagement des communicateurs et leaders d’opinion

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Singulièrement engagée dans la problématique de l’assainissement depuis son arrivée au département, la ministre en charge l’Environnement de l’Assainissement et du Développement durable, Madame Keita Aida M’Bo, vient de  lancer un SOS en directrice des familles fondatrices de la ville de Bamako, des autorités coutumières et ainsi que du réseau des communicateurs traditionnels et modernes. Objectif : mieux informer et sensibiliser les acteurs sur le problème en vue d’obtenir leur accompagnement. La démarche à court terme s’inscrit dans le cadre du 27e sommet France-Afrique, mais elle vise aussi à réinstaurer la culture de  la propreté dans les comportements.

En rencontrant les acteurs conviés pour la circonstance, dans la salle de conférence de son département, la ministère de l’Environnement de l’Assainissement et du Développement Durable d’entrée de jeu laissé entendre que par-delà la principale mission qui leur est dévolue – en l’occurrence préparer et mettre en œuvre la politique nationale dans le secteur – ses services sont tout aussi responsables sur de la salubrité afin que Bamako, une compétence normalement du ressort des collectivités en vertu de la décentralisation. Elle a ainsi sollicité l’appui et l’engagement  des familles fondatrices de Bamako, des communicateurs traditionnels et modernes en les exhortant notamment à  sensibiliser dans le sens du civisme, de la citoyenneté et de de l’assainissement qui avaient jadis fait de Bamako une ville belle et coquette.  Il s’agit en somme de revenir au comportement et à la culture de la propreté, d’adapter nos systèmes d’urbanisation et de redevenir cette population qui incarne les vertus d’un environnement salubre. Par la même occasion, la ministre M’BO a appelé à une implication totale  et sans réserve de la population de la capitale malienne dans les activités d’assainissement en vue d’améliorer leur cadre de vie. Et d’insister au passage sur les implications d’une telle attitude sur la bonne santé et l’épanouissement socio-économique. «Tous ensemble, nous faisons de cette cité un espace où il fera bon de vivre», a lancé la ministre, avant que le coordinateur des chefs de quartier de Bamako, El Hadj Bamoussa Touré, puis le président du RECOTRADE, Moctar Koné, n’enchainent tour à tour par des signaux d’adhésion aux sollicitations du département. «Le message a été compris et il sera transmis à qui de droit», ont-t-ils lancé en promettant de s’impliquer à fond pour redonner à la vitrine du Mali son image perdu. Tous ont tenu à rassurer qu’ils resteront à la disposition de la ministre et son département. Les familles fondatrices de Bamako ne seront pas à la traine. Par la voix du nouveau maire de la Commune II, Aba Niaré, elles ont réitéré leur engagement à soutenir l’initiative de Aïda M’Bo car, à leurs yeux, Bamako ne mérite pas cette insalubrité source de la dégradation de son environnement et de tant maladies. «Nous allons vous aider pour relever ce challenge», a- t-il martelé, ajoutant que le combat du département est le leur et qu’ils vont le gagner ensemble.

Amidou KEITA

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1 commentaire

  1. EN TOUT CAS ON COMPTE BEAUCOUP SUR AIDA MBOW ET AMI KANE POUR L’ASSAINISSEMENT DE BAMAKO. NE BAISSEZ PAS LES BRAS SINON LES KIOSQUES VONT REVENIR.

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