Assainissement à Bamako : Quand rendre propre… détruit !

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Les lavages de voitures sur la chaussée contribuent à endommager le bitume. Les poudres et autres produits détergents utilisés pendant l’entretien des véhicules contiennent parfois des substances chimiques qui agressent les voies.

 

“Les conditions climatiques jouent un rôle dans la dégradation des chaussées. En effet, l’eau superficielle ou interne entraîne de nombreux désordres, entre autres, la dégradation de la chaussée due à un défaut de portance du sol qui est humide. Et comme aucune politique d’entretien fiable des chaussées n’existe, alors vous comprendrez la vitesse vertigineuse de la dégradation des routes au Mali”.

Ces explications d’un responsable du service d’assainissement de Bamako dans la presse, il y a quelques jours, en disent long sur les conséquences du ruissellement de l’eau utilisée pour le lavage des voitures sur la chaussée par les stations. Elles sont aujourd’hui des milliers de stations à travers la ville de Bamako.

Dans certains endroits du centre-ville, la chaussée est très dégradée et humide. “Il y a toujours de l’eau sur les chaussées. Et je pense que cela a contribué à la dégradation de cette partie”, s’empresse de noter un habitant de Ngolonina, dans la Commune II du district de Bamako. En bordure de ces voies se trouvent des stations de lavage automobile construites sans tenir compte les normes d’assainissement édictées par les services techniques de l’urbanisme.

En plus, les poudres et autres savons utilisés pour l’entretien des véhicules contiennent parfois des substances chimiques qui agressent les voies, favorisent l’érosion des chaussées. S’y ajoutent les effets de l’eau, parfois polluée par l’essence, le gasoil ou l’huile lors du lavage des moteurs des véhicules. Le constat est visible dans plusieurs localités.

L’ouverture des stations de lavage doit obéir à une procédure rigoureuse établie par les services techniques des collectivités territoriales afin que leurs activités ne fassent aucune incidence sur l’état des trottoirs et chaussées.

Il revient aux maires qui ont en charge la gestion des communes d’élaborer un plan de construction des stations qui tienne compte de tous les critères édictés par les services techniques d’assainissement et de lutte contre le changement climatique. Ainsi tous les promoteurs qui veulent investir dans ce secteur d’activité contribueront au développement de la communauté.

C’est seulement à ce prix que l’on évitera que pour la même activité, certains promoteurs favorisent la dégradation du bitume des routes, alors que d’autres respectent les normes d’assainissement.

Bréhima Sogoba

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1 commentaire

  1. On dit que Bamako est actuellement parmi les capitales les plus sales de la sous région.Quelle explication peut-on donner a cette insalubrité?Selon moi l'insalubrité dans la cité des trois caïmans est imputable au comportement de ses habitants.Changeons nos comportement, les ordures au milieux du capitale n'est pas du tout normale.

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