L’organisation de la Journée Citoyenne, le 19 novembre dernier, commence à porter fruits. Les Maires du District de Bamako veulent traduire en actes cet engagement qu’ils ont pris avec le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable à faire du Mali un pays propre. Le signal de cet engagement vient d’être donné par les recommandations à tous les Chefs de ménages la capitale, Bamako, de creuser des fosses septiques de retenue d’eaux sales.
L’expression : «Un corps sain dans un esprit sain et un environnement saint » est en voie de réalisation à Bamako. Les autorités en charge de l’assainissement se sont engagées, chacune en ce qui lui concerne, d’œuvrer à l’assainissement effectif la ville de Bamako et, par ricochet, toutes les grandes villes de notre pays.
Le ton vient d’être donné par les Maires du District de Bamako qui ont instruit aux Chefs de ménages de creuser des fosses sceptiques pour gérer durablement les eaux sales. Cela, à la demande du Ministère en charge de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable (MEADD). Lors de la Journée Mondiale des Toilettes, couplée à celle de la Journée Citoyenne, Mme Kéïta Aïda M’Bo a pris l’engagement d’assainir le Mali. La première initiative qu’elle a prise était de dédier à l’assainissement le1er samedi de chaque mois. Le top départ sera donné d’ici à la fin de ce mois de décembre. Pour prouver sa détermination, Mme le Ministre a mis à contribution les Maires de toutes les communes du Mali à s’engager sur la voie. Le projet est en train de prendre forme avec l’idée de procéder au creusement des fosses devant chaque famille de Bamako. Cette initiative a été saluée par les Chefs de quartiers et associations des femmes et des jeunes qui se sont tous engagés à mobiliser les populations pour accompagner l’initiative. Pour se rendre compte du début de l’action, il vous suffit de faire un tour dans les quartiers où les eaux sales circulaient dans les rues. Là, vous verrez des fossés en creusage ou déjà creusés et fermés. L’exemple nous est donné par le quartier de Daoudabougou, en Commune V du District de Bamako, où les Chefs de familles ont pris les choses en main, en creusant volontiers les fosses sceptiques devant leurs concessions. Manière de dire à Mme le Ministre que le message est bien compris et les citadins de Bamako y adhèrent pleinement.
Avec cette politique d’assainissement en cours, on peut dire sans risque de se tromper que les populations ont compris que prévenir vaut mieux que guérir. Car, en assainissant son environnement immédiat, on s’éloigne de beaucoup de sources et risques potentiels de maladies liées à l’insalubrité. Aujourd’hui, c’est un pas important vers la prévention dans le domaine de l’assainissement est en train d’être gagné à coup sûr.
A travers ces actions initiées par les Maires du District de Bamako, on peut dire que la Politique Nationale d’Assainissement (PNA) se met en route. Les populations ont compris son bien-fondé. C’est de là que réside la réussite de cette politique qui entre dans le cadre du Point 6 de l’Objectif de Développement Durable auquel notre pays s’est inscrit.
Le mérite revient à Mme Kéïta Aïda M’Bo, le premier Chargé de la Politique nationale d’assainissement. Un bon départ pour le Mali, soucieux d’atteindre l’Objectif 6 de l’Objectif de Développement Durable qui va de 2015 à 2030.
Ambaba de Dissongo
C’est là tout le fond du business français, qui a tout interêt aux sécheresses et à la pollution de ces eaux afin de faire fructifier leurs Véolia, Suez ect !
Un peu comme le BTP est à Vinci, Eiffage ou Bouygues …
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