‘’La problématique de l’applicabilité du code de l’eau au Mali ’’. Tel était le thème de l’émission « Questions d’actualité » sur l’Ortm, le dimanche 2 mars 2014. L’émission était présentée par Mr Diakité de l’Ortm. Il recevait sur le plateau, le coordinateur de la Caepha, Seydou Ba, le Directeur national de l’hydraulique, Ousmane Diakité, le Maire de Sido, Moussa Doumbia, Mme Ascofaré Nia Fatoumata Dicko de la Dnacpn et le secrétaire exécutif du fond de développement de l’eau, Mady Diabaté. Il ressort de ce débat que l’application du code de l’eau au Mali demeure préoccupant car l’incivisme de certains individus pose énormément de problème.
L’eau est source de vie, dit-on souvent. Et l’accès à l’eau potable est devenu un problème récurrent au Mali. Pour pallier à ces insuffisances, un code de l’eau au Mali existe depuis belle lurette. Mais son application pose énormément de problème car confronté à l’incivisme de certains individus. Après avoir présenté la Caepha, Seydou Ba a indiqué que sa structure collabore avec Water Aid et la Somagep. Pour juguler le problème d’accès à l’eau potable, il a souhaité la mobilisation des ressources internes et la sensibilisation des populations. Le Directeur national de l’hydraulique, Ousmane Diakité a rassuré qu’ils feront tout pour faciliter l’application du code. Selon lui, il faut identifier les insuffisances afin de les résoudre. Aux dires de Mme Ascofaré Nia Fatoumata Dicko de la Dnacpn, l’accès à l’eau potable est un enjeu majeur pour l’Etat. Avant d’expliquée les bienfaits de l’Article 16 dudit code. A l’en croire, les pollutions engendre beaucoup de dommages, raison pour laquelle beaucoup de milliard ont été débloqué pour traiter l’eau. Elle a fait savoir que la loi 01020 du code interdit le déversement des eaux usés et les branchements anarchiques. « Il faut un changement de comportement de la population, ce n’est pas par méconnaissance des textes mais c’est par l’incivisme », a-t-elle dit. Le secrétaire exécutif du fond de développement de l’eau, Mady Diabaté a fait savoir que le fond existe depuis 2002 et travaille de telle sorte que les uns et les autres puissent s’investir. Il a évoqué le manque d’argent qui selon lui, freine le fonds à travailler convenablement. « Le fonds répare les points d’eau abîmés et créer là où l’eau n’existe pas », a-t-il conclu.
Aguibou Sogodogo