Spécialisée dans la gestion et le traitement des eaux usées, l’ Angesem peut se targuer d’avoir mené plusieurs activités au cours de l’année 2015. D’où la satisfaction du ministre de tulle et président du conseil d’administration à la 9e session du conseil d’administration vendredi dernier.
L’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (Angesem) a tenu sa 9e session du conseil d’administration le 5 février 2016. Présidé par le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Ousmane Koné, les travaux ont débouché sur des réalisations à venir en 2016. Au cours de cette session, la direction générale de l’Angesem et les administrateurs ont pris bonne note des recommandations du ministre de tutelle.
A en croire le ministre Koné, cette session de l’Agence se tient dans un contexte national et international marqué par les changements climatiques. Une question, selon lui qui interpelle chaque acteur du secteur et à laquelle il est important d’apporter une réponse appropriée. Et, précisera Ousmane Koné, la Cop-21, tenu à Paris en fin d’année 2015, a défini les grandes orientations visant à prévenir les effets des changements climatiques dans le but de relever les défis qui leur sont liés.
D’où son cri du cœur d’identifier urgemment des opportunités qui sont à notre portée pour une meilleure gestion des déchets liquides et l’amélioration de notre cadre de vie.
Pour ce qui est de l’assainissement liquide, le ministre de tutelle dira que les défis au Mali se traduisent notamment par l’insuffisance notoire d’infrastructures d’assainissement et la faiblesse de la filière d’évacuation et de traitement des eaux usées en milieu urbain. S’y ajoutent, l’insuffisance, voire l’absence d’ouvrages de traitement adéquats de gestion de boues de vidange, l’information et la sensibilisation des populations pour un changement de comportement.
De plus, le ministre l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a salué les efforts consentis par l’Agence pour gérer les questions environnementales. Et d’avouer que l’Angesem, malgré les difficultés rencontrées, a pu inscrire à son actif de nombreuses réalisations.
L’inauguration de la station d’épuration de l’hôpital du Point G, la réhabilitation de celle de la ville de Tombouctou, la finalisation d’une autre axée sur les eaux usées de teinturerie à Sotuba et la poursuite de la construction du siège de l’Agence sont à mettre au compte de l’Angesem.
Deux nouvelles stations en vue
En perspective, en collaboration avec l’ONG-Protos, l’Angesem envisage de construire deux stations de traitement de boues de vidange dans les communes de Mountougoula et du Mandé.
L’année qui vient de s’achever a été aussi riche au plan international pour l’Agence qui a participé à une réunion à l’invitation de l’Association africaine de l’eau (AAE). Autant de faits que le ministre Koné a vantés, avant de réitérer son soutien et son accompagnement à la direction générale de l’Agence dans le cadre de la réalisation de ses actions. Ce dans le but ultime d’apporter des réponses adéquates aux attentes de plus en plus nombreuses et pressantes des populations.
L’Angesem dont la mission fondamentale est d’assurer la gestion durable des stations d’épuration des eaux usées et ouvrages annexes, de promouvoir et veiller à la gestion des ouvrage d’assainissement suivant les normes établies en la matière s’active à sa satisfaction.
A titre d’illustration, elle a pu identifier, organiser et renforcer les capacités d’étude et de réalisation des infrastructures d’assainissement. De même, l’Angesem a eu à concevoir, coordonner, suivre et contrôler la réalisation de l’installation ou la réhabilitation des ouvrages et des équipements entre autres.
A .M. C.
