Agence du bassin du fleuve Niger : Le travail titanesque abattu par le DG Abdourahamane Oumarou Touré !

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Connu pour son assiduité et son sérieux dans le travail bien fait, le DG de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (Abfn). Abdourahamane Oumarou Touré a insufflé du sang neuf à cette agence qui s’occupe de la protection et la sauvegarde de l’artère nourricière, le fleuve Niger. L’Abfn se porte bien et ce, malgré un contexte sécuritaire toujours tendue et une situation économique difficile. Elle a pu exécuter vingt-trois (23) activités sur les trente-deux prévues (23) en 2019, soit un taux d’exécution de 71,87% et le budget 2020 a été revu à la hausse par rapport à l’année passée. C’est ce qui ressort des travaux de  la 17ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’ABFN, tenus jeudi 16 janvier 202, dans la salle de conférence de ladite agence, sise à Baco-djicoroni ACI.

Au cours de cette session présidée par le Ségal du ministère de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou Gakou, en présence du DG de l’Abfn, Abdourahamane Oumarou Touré, les administrateurs ont examiné et adopté le compte-rendu et le point d’exécution des recommandations de la dernière session ordinaire et les rapports d’activités et financier de l’exercice 2019 (1er janvier au 31 décembre). C’est tout souriant que le DG de l’Abfn a indiqué que des progrès notoires ont été réalisés au cours de l’année écoulée dans le cadre de la protection et de la sauvegarde du fleuve Niger.

Même son de cloche du SG M. Gakou, représentant du ministre (président du conseil d’administration), qui a rappelé que l’Agence a pu exécuter 23 activités sur les 32 prévues, soit un taux d’exécution de 71,87%. Parmi ces activités, il y a, entre autres, la poursuite des travaux d’aménagement des berges du fleuve Niger de Diafarabé, dont le niveau d’exécution a connu une avancée significative, à savoir 92% pour le lot 1 (aménagement des berges) et 84% pour le lot 2 (curage du Diaka) ; la réalisation d’infrastructures d’assainissement et d’amélioration des conditions de vie des communautés riveraines. Il s’agit notamment d’un collecteur de 295 mètres linéaires, ii) d’un réseau de 150 mètres linéaires de mini-égout (avec une unité de traitement des eaux usées), iii) de huit latrines, iv) d’un puits traditionnel amélioré à l’aide de buses et v) de deux dispositifs de filtration d’eau, équipés de pompe solaire ; l’élaboration du premier rapport consacré à l’état du fleuve Niger dans sa composante malienne ; la tenue des sessions ordinaires des comités techniques de suivi et de pilotage du Projet de réhabilitation économique et environnementale du fleuve Niger (Preefn), ainsi que l’élaboration de son Ptba 2020, estimé à 3 milliards 36 millions de francs CFA ; la conduite du processus de passation des marchés relatifs à i) l’acquisition de moyens logistiques ; ii) au recrutement des entreprises et des bureaux de contrôle des travaux physiques du Preefn et, d’assistants techniques pour la réalisation d’ études techniques, la conception et la mise en place d’un observatoire sur la composante nationale du fleuve Niger ; la réalisation de sept missions de surveillance du fleuve Niger et de déguerpissement d’exploitants d’or par dragues ; lesquelles ont permis : i) la saisie, de 10 380 litres de gas-oil, 160 litres d’huile moteur, 75 Kg de graisse, 85 moteurs de dragues et ii) la destruction de 293 autres moteurs. Il convient de rappeler que toutes ces missions entraient dans le cadre de la mise en œuvre de l’arrêté interministériel n°2019-1344/MMP-Meadd-Matd-Mspc-SG du 15 mai 2019 portant suspension des activités d’exploration et d’exploitation aurifère par dragues sur les cours d’eau au Mali.

2020 sous de bons auspices !  

En effet, cette session a été mise en effet pour les administrateurs de revoir le budget 2020 à la hausse par rapport à celui de l’année écoulée. A en croire le représentant du président du conseil d’administration, pour l’exercice 2019 le budget approuvé a été d’un montant de Quatre milliards deux cent cinquante-deux millions quatre mille cinq cent soixante-sept (4.252.004.567) FCFA, puis révisé en cours d’année à trois milliards six cent dix-neuf millions deux cent vingt-sept mille trois cent quatre-vingt-sept (3 619 227 387) FCFA. « Ainsi, le niveau global d’exécution du budget 2019 est de 65,13%, soit une liquidation de 2.357.519.618 FCFA », a indiqué M. Gakou. Avant de souligner : « L’exercice 2019 a été marqué par des difficultés, notamment de la faiblesse des subventions allouées par le budget d’Etat par apport aux investissements souhaités, de l’absence de ressources propres et du retard dans l’adoption du mécanisme financier de perception de redevances auprès des organismes préleveurs et pollueurs d’eau ».

Cependant, le président du Conseil d’administration est optimiste pour l’année 2020 dont le projet prévisionnel est de 4.252.004.567 FCFA. Ce budget qui est constitué de 38,79% de financement intérieur, soit Un milliard neuf cent vingt-trois millions neuf cent deux mille (1 923 902 000) FCFA et 61,21% de financement extérieur, soit trois milliards trente-six millions (3 036 000 000) FCFA, doit permettre de faire face à la mise en œuvre du programme d’activités, qui pour lui  « annonce de bonnes perspectives ». Parmi les activités phares, il y a le démarrage des opérations de démonstration du Preefn, celui de la phase d’extension du projet de collecte et de partage continus des données ; l’achèvement des travaux d’aménagement et du curage du fleuve Niger à Diafarabé ; le démarrage des travaux de construction et d’équipement du siège de l’Agence ; la poursuite des missions de surveillance du fleuve Niger et de ses affluents ; la poursuite et l’intensification des activités de communication, de sensibilisation et de renforcement des capacités des acteurs locaux et du personnel de l’Agence ; la recherche de financement pour : la restauration des berges et la valorisation des plantes aquatiques nuisibles dans le Niger supérieur ; l’aménagement des têtes de sous-bassins versants ; la réalisation des travaux d’aménagement des berges au niveau des localités qui ont déjà fait l’objet d’étude.

Agoumour

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