L’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) a tenu, le jeudi 19 janvier 2017, la 14ème session ordinaire de son Conseil d’Administration, sous la présidence de Keïta Aida M’Bo, Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, également présidente du Conseil d’Administration.
La rencontre qui s’est déroulée au siège de l’Agence, à Baco Djicoroni ACI, a enregistré une grande participation des administrateurs. A l’ordre du jour, plusieurs points : Adoption du compte rendu de la 13ème session et l’état de mise en œuvre des recommandations de la dite session. Le rapport bilan de 2016 et le programme d’activités pour 2017 étaient également au menu de cette rencontre.
Pour M Abdourhamane Oumarou Touré, Directeur Général de l’ABFN, il est attendu aussi de cette session qu’elle adopte un certain nombre de résolutions s’inscrivant dans le sens d’un bon fonctionnement de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger.
Evoquant les acquis obtenus durant l’exercice écoulé, le Directeur Général mentionne, entre autres, des activités de nettoyages des berges du fleuve, à Bamako, et d’enlèvement des ordures. «Le nettoyage des berges, à Bamako, est un acte concret qu’on peut noter ; Je pense qu’à un moment donné la presse (elle-même) avait fait écho du grand tas d’ordures à Torokorobougou ; Aujourd’hui ce dépôt d’ordures n’existe plus ; Il y avait également beaucoup d’ordures entre le pont des Martyrs et le pont Fadh; particulièrement au niveau de la place du cinquantenaire, avant que cet endroit ne soit aménagé et transformé en Parking. Nous avons mené des activités majeures à ce niveau; des activités qui ont été beaucoup appréciées par les populations ; car comme, le disent les politiques, ce sont des actions qui rentraient dans l’amélioration des conditions de vie des populations de Bamako», a-t-il confié. Si l’année écoulée a été marquée par des résultats significatifs pour l’ABFN, cela ne doit pas, par contre, faire perdre de vue les nombreuses contraintes auxquelles elle fait face. Parmi ces difficultés, le DG note l’absence d’un siège propre pour l’ABFN, mais également des contraintes d’ordre financier. «L’ABFN est confrontée à la récurrente question des moyens financiers par rapport à nos ambitions ; par rapport à ce que nous avons comme contraintes. Principalement, la difficulté que nous avons, c’est les ressources naturelles», a-t-il indiqué. Aussi, pour le nouvel exercice, il s’agit pour l’ABFN, de maintenir le cap, en continuant ce qui a été commencé, notamment dans le cadre du nettoyage des berges à Bamako ; les travaux de protection de la ville de Diafarabé, le réaménagement de la berge au niveau du pied-à-terre à Ségou etc.
2017 : Une année charnière…
Mettant l’accent sur les perspectives, le Directeur Général de l’ABFN, considère la nouvelle année comme une année charnière pour sa structure. L’ABFN, a-t-il souligné, se prépare à aborder la phase de démarrage des activités d’un grand projet : le projet de réhabilitation économique et environnementale du fleuve Niger au niveau du delta intérieur. «C’est un projet d’un coût d’environ 4 milliards qu’on est entrain de finaliser avec la Banque Mondiale ; je cois qu’on va démarrer les activités de ce projet en 2017», a-t-il précisé.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, est revenu sur l’importance d’une Agence très stratégique dans le dispositif du gouvernement visant à sauvegarder le fleuve Niger contre diverses agressions. Les actions de faucardage menées contre les plantes aquatiques ; les travaux de protections des berges à Sofara, Mopti et Ségou, sont quelques acquis importants que le ministre met à l’actif de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger C’est un ministre visiblement satisfait des résultats de l’exercice écoulé, qui a instruit aux administrateurs de maintenir le même engagement durant le nouvel exercice. «Nous abordons une année charnière ; il y aura beaucoup d’activités, chacune d’elles est importante», a déclaré Keïta Aida MBo.
En marge des travaux de cette 14ème session, le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, a remis au Directeur Général de l’ABFN, les clés de 4 véhicules (don du gouvernement) plus un groupe électrogène de 50 KVA, offert par un partenaire de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger.
Oumar Diamoye
Le Bassin du Fleuve Niger est l’axe agricole et agro-industriel du Mali.Sans ce fleuve ,un quart de Maliens seront exposes a une vie precaire et le Mali ne pourra jamais pretendre a l’auto-suffisance alimentaire.Quand Robert Gardiner ,Secretaire Executif de la Commission Economique pour l’Afrique a effectue sa premiere visite au Mali,les responsables du Parti unique se demandait quel type de requete le Mali allait lui soumettre.Le Plan a concu alors le Projet du Fleuve Senegal,comme prelude au Projet de developpement du Bassin du Fleuve Niger.le PNUD a finance pendant dix ans les etudes preliminaires a concurrence de 10 millions de dollars avec la Societe Canadienne Lavantin.Et Mamadou Aw a dirige magistralement les activites du Projet .Aujourd’hui,les choses ont change ,Le fleuve Niger est vital au Mali,au Niger et meme au Nigeria.C’est un Fleuve International.Un Projet International doit etre elabore et negocie en groupe avec le Pays qui seul peut assister les pays membres de l’ABN a executer un Plan Directeur comprenant la construction en serie des barrages,l’amenagement du lit du Fleuve et des lacs naturels existants et nouveaux,l’amenagement des berges,et la construction d’un chenal de navigation de la Guinee jusqu’a l’Ocean Atlantique.Ce Projet serait negocie entre les pays-membres de l’ABN et la Chine .La viabilisation des bassins seront la responsabilite des pays membres.Etant donne que l’elaboration des etudes prendrait du temps ,(Il existe cependant des etudes qui pourront etre mises a jour)Des travaux qui pourraient etre planifies et realises entre temps doivent prendre en consideration l’execution future du plan Directeur.Ils doivent donc constituer des composantes du Plan Directeur,
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