L’affection d’un contrôleur financier à l’Agence de l’environnement et du développement durable (AEDD), l’organisation d’un atelier sur l’intégration de l’environnement au curricula au niveau fondamental et secondaire, la révision du cadre organique de l’AEDD, la soumission du plan comptable à la validation sous la signature du ministre, l’implication de l’Inspection sectorielle pour la validation du manuel de procédures, sont autant de préoccupations discutées lors de la 7ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’AEDD.
C’était le mardi 18 avril 2017, dans la salle de conférence de la structure, sous la présidence de madame le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, Mme Keita Aïda M’Bo. Cette rencontre a permis aux administrateurs de se pencher sur les orientations fondamentales de l’agence à travers des politiques de développement initiées, pour le grand bonheur des maliens d’aujourd’hui et de demain.
En effet, dans son allocution d’ouverture, Mme Keita Aïda M’Bo a souligné que la tenue régulière des sessions de ce Conseil d’administration constitue l’illustration d’une grande rigueur dans le traitement des différents sujets portant sur les défis environnementaux en général et des changements climatiques en particulier, dont l’ampleur et la consistance font l’objet d’une attention particulière des plus hautes autorités de notre pays. A ses dires, les orientations qu’ils ont indiquées ont permis à l’AEDD de conférer à notre pays une grande visibilité, lors de deux événements qui ont eu des grands échos, tant au niveau national qu’international.
Il s’agit notamment, de la 17ème édition de la Quinzaine de l’Environnement fait à Kayes en juin 2016 et de la 22ème Conférence des parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Cop22), qui s’est déroulée à Marrakech au Maroc, de Novembre à décembre 2016. Rappelons qu’au cours de ces deux foras, des questions comme l’éducation environnementale, la nécessité de protéger nos forêts, l’assainissement systématique, la lutte contre l’encadrement des cours d’eau dont le fleuve Niger, l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des effets de ce même fléau dans le monde d’aujourd’hui, ont été largement débattues.
Madame le ministre, a indiqué que certaines recommandations de la session précédente nécessitent encore une grande concertation tant au sein du Ministère de tutelle qu’au niveau du processus législatif. Il s’agit spécifiquement au dire de madame le ministre, de l’affection d’un contrôleur financier à l’AEDD, de l’organisation d’un atelier sur l’intégration de l’environnement au curricula au niveau fondamental et secondaire, de la révision du cadre organique de l’Agence, de la soumission du plan comptable à la validation sous la signature du ministre et de l’implication de l’Inspection sectorielle pour la validation du manuel de procédures. « Certes, des efforts ont été déployés, des résultats importants obtenus, mais l’AEDD doit se renforcer en ressources humaines de qualité, afin de pouvoir faire face à son statut, celui d’une agence au carrefour de la transversalité et des priorités qui caractérisent l’environnement », a-t-elle évoqué. Et de rassurer son engagement pour l’épanouissement de la structure.
Seydou Karamoko Koné