Accès a l’eau potable au Mali : 65,3% en milieu rural contre 74,7% en milieu urbain

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En prélude aux festivités de la journée mondiale de l’eau, au Mali, les acteurs du secteur ont organisé une conférence de presse à la direction nationale de l’hydraulique (DNH), ce mardi 20 mars. Les principaux conférenciers étaient M. Dioouro BOCOUM, directeur national adjoint de l’hydraulique ; M. Dounantiè DAO, président du CN-CIEPA/WASH et Issiaka SANGARE, chargé à la communication à l’ONG Water Aid. Ils ont expliqué aux hommes des médias les spécificités de cette année et fourni des détails sur les problématiques liées à l’accès et à la gestion de l’eau potable au niveau national.

A l’instar des autres pays du monde, le Mali a célébré la journée internationale de l’eau, le jeudi 22 mars. Son objectif est d’attirer l’attention sur l’importance de l’eau et de promouvoir la gestion durable des ressources en eau. Pour cette année, les organisateurs ont choisi comme thème local : l’accès durable et équitable à l’eau, quelle solution ?

Au Mali, nonobstant les multiples efforts des pouvoirs publics, l’accès des populations à l’eau potable sur toute l’étendue du territoire tarde à être une réalité.

En effet, dans le rapport des activités de 2017 de la Direction Nationale de l’Hydraulique (DNH), il ressort que : ”Au Mali, le taux d’accès à l’eau potable est de 65,3% en milieu rural ; 74,7% en milieu semi-urbain et urbain et 68,0% au niveau national”.

“L’accroissement rapide de la population nationale est la principale cause du faible taux d’accès à l’eau potable en milieu rural aussi bien qu’en milieu semi-urbain et urbain”,  Selon les conférenciers.

Cependant, l’Etat du Mali a pris un engagement international de ”garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable, d’ici 2030”, comme conformément inscrit au point 6 des Objectifs de Développement Durable de l’ONU (ODD). Quoi que d’énormes efforts aient été réalisés, les défis restent immenses.

Dans ses propos liminaire, le conférencier principal, M. Dounantiè DAO, a d’abord détaillé le contexte de l’organisation de la journée mondiale : « Le 22 mars de chaque année est consacré ”Journée Mondiale de l’Eau”. L’objectif est d’attirer l’attention sur l’importance de l’eau et de promouvoir la gestion durable des ressources en eau. Cette célébration internationale est une occasion d’en apprendre plus sur les sujets liés à l’eau, d’en parler, d’agir et de changer le cours des choses. Ainsi, l’ONU-Eau, l’entité, définit un thème correspondant aux défis d’aujourd’hui et de demain. Cette année, le thème mondial est dédié aux “Solutions pour l’eau basées sur la nature “. Autrement dit :  comment utiliser la nature pour répondre aux défis actuels et futurs de l’eau et de l’assainissement ? ».

Selon le directeur national adjoint de l’hydraulique, M. Dioouro BOCOUM, “l’accès et la gestion durable des ressources en eau n’est pas l’apanage des pouvoirs publics seulement. Chacun a une part de responsabilité. Chaque nuit, avant de se coucher, chaque citoyen doit se demander ce qu’il a fait pour préserver les ressources en eau”.

Sory Ibrahim TRAORE

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2 COMMENTAIRES

  1. Business français Véolia, qui ont tout interêt aux sécheresses et à la pollution de ces eaux afin de faire fructifier leurs Suez, Generale des eaux ect !

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