La résolution 64/292 (2010) de l’ONU reconnait « le droit à l’eau potable et à l’assainissement comme un droit de l’homme essentiel à la pleine jouissance de la vie ». Une résolution qui engage le Mali dont la Constitution ne reconnaît toujours pas ce droit. Pour inverser la tendance, la Coalition nationale- Campagne internationale pour Eau potable et l’Assainissement (CN-CIEPA/WASH) a entamé une démarche auprès des autorités de la transition.
« L’accès à l’eau et à l’assainissement est un droit qui garantit plusieurs autres droits », a indiqué Dounatié Daou, président de la CN-CIEPA. C’était au point de presse qu’il a animé le 27 janvier dernier, au siège de son ONG pour présenter aux journalistes le document de plaidoyer adressé aux partenaires stratégiques dont une copie a été remise, la veille, au ministre de la Refondation. Sans accès à l’eau et à l’assainissement, explique le président de la CN-CIEPA, il n’y a pas de droit à la santé, ni à l’éducation.
« L’eau est au début et à la fin de toute chose », a affirmé Boureïma Tabalaba, Coordinateur général de la CN-CIEPA. « Faire de l’accès à l’eau et l’assainissement un droit constitutionnel au Mali offrira aux acteurs dans le secteur d’avoir un cadre légal pour leurs actions futures », a ajouté le Coordinateur général de la CN-CIEPA. Aux dires de Tabalaba, des propositions ont été faites aux autorités en place visant à améliorer les conditions de vie des citoyens en matière d’eau et d’assainissement.
Au Mali, a rappelé le président de la CN-CIEPA, le secteur Eau, Assainissement et Hygiène est régi actuellement par des politiques et cadres stratégiques qui ont été traduits en plans d’actions spécifiques assortis de dates et horizons de mise en œuvre. Ainsi, le Mali s’est doté d’une Politique nationale de l’eau (2006) ; un Code national de l’eau (2002) ; un Plan stratégique du secteur de l’eau (2000-2015) et une Politique nationale d’assainissement (2009).
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
Bonjour
Éléments essentiel surtout !
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