Hier jeudi 15 septembre, sous la présidence du Premier ministre, Mme Cissé Mariam KaÏdama Sidibé, se sont ouverts les travaux de la 4ème Session extraordinaire de la Conférence des ministres africains de l’environnement (CMAE).
a tenue de cette 4ème Session extraordinaire de la conférence des ministres africains de l’environnement à Bamako constitue le témoignage éloquent de l’engagement indéfectible des Etats à poursuivre inlassablement la concertation autour des défis environnementaux singulièrement ceux de la lutte contre les changements climatiques et la désertification.
A cet égard, la 17eme Session ordinaire de l’Union Africaine, tenue du 30 juin au 1er juillet 2011 à Malabo (Guinée Equatoriale) a invité la Conférence des Ministres Africains de l’Environnement à convoquer une réunion extraordinaire sur les questions non résolues par la Conférence de Cancun que sont : la forme juridique d’un accord sur le climat, la nécessité de trouver une meilleure option à l’après-Protocole de Kyoto et la mobilisation de fonds sûrs et nécessaires au financement de la lutte contre les changements climatiques sur le long terme. L’objectif de la tenue de cette conférence est de consolider la position commune des pays africains sur les changements climatiques dans l’optique de la préparation de la 17ème session de la Conférence des parties à la Convention des cadres des Nations Unies sur les changements climatiques qui doit avoir lieu à Durban du 28 novembre au 9 décembre. Les questions relatives aux préparatifs de la Conférence de Rio+20 devront faire l’objet de riches et fructueuses discussions.
Il s’agit, entre autres, de l’élimination de la pauvreté, du cadre institutionnel du développement durable, de l’instauration d’une économie verte et de la gouvernance internationale en matière d’environnement. Ces questions constituent une priorité pour le Mali.
Raison pour laquelle le Mali a adhéré à de nombreux accords et protocoles multilatéraux et adopté les Déclarations des grandes concertations organisées par les Nations Unies.
Le prochain Forum africain sur le développement durable devant se tenir à Bamako en octobre prochain marquera une étape importante de ce combat de longue haleine. Cette 4ème session extraordinaire s’appuiera sur les résultats des principales réunions qui ont lieu depuis la 16ème session de la Conférence des parties à la Conférence cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui s’est tenue en décembre 2010 à Cancun. Il convient de rappeler que ces négociations avaient débouché sur un ensemble de décisions dénommées les ”Accords de Cancun”.
Nonobstant ces accords, des questions importantes restent encore à régler. Ces questions non résolues donneront le ton des débats à Durban et constitueront donc la base des délibérations de cette session.
Signalons que cette 4ème session est tenue sous les auspices de l’Union Africaine. Ont pris part à cette rencontre, des représentants des institutions des Nations unies, du secrétariat du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, des communautés économiques régionales, de la Banque africaine pour le développement et autres partenaires bilatéraux et multilatéraux, des organisations de la société civile et des organisations internationales.
Bandiougou DIABATE
