Le vendredi 17 juin c’est la journée retenue au plan international pour lutter contre la désertification et la sècheresse. Au Mali, cette journée est également consacrée à la clôture de la Quinzaine de l’environnement. Cette année encore, notre pays, malgré les difficultés qu’il traverse a respecté la tradition en vibrant au rythme de la fête de l’environnement, par l’exécution d’intenses activités.
Comme à l’accoutumée, l’Agence de l’environnement et de développement durable (AEDD), sur demande du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a délocalisé les cérémonies d’ouverture et clôture ont été délocalisées. Et le choix de l’édition de cette année s’est porté sur la nouvelle région de Bougouni. Laquelle, par son engagement et surtout par son implication à cette cause commune, a relevé les défis liés à l’organisation.
La cérémonie de clôture était présidée par le chef de département en charge de l’Environnement, Modibo Koné. C’était en présence du gouverneur de région, le général Kéba Sangaré et d’autres personnalités issues des services rattachés au département de tutelle.
Après les mots de salutation et de remerciement du notable désigné pour la circonstance, le maire de la commune urbaine de Bougouni a, une fois de plus, apprécié le choix porté sur sa circonscription électorale. Selon lui, une fois que celui-ci a été fait, le pari de l’organisation n’était pas gagné d’avance. Mais, avec une forte implication de toutes les parties prenantes, cela a été une réussite et avec une satisfaction constatée de part et d’autres.
Le ministre Modibo Koné, dans son discours a longuement remercié tous ceux qui de près comme de loin se sont investis corps et âme, pour que cette 23ème édition soit une réussite. « Pendant deux semaines, dans toutes les régions du pays et le district de Bamako, les activités ont été exécutées avec une implication de tous et à la satisfaction générale de toutes les parties prenantes » s’est-il réjouit. Aussi, selon lui, les conférences- débats, les émissions audiovisuelles, les visites de terrain, les activités de sensibilisation et d’information organisées à cette occasion, ont permis de mettre le doigt sur la réalité de l’état de notre Terre, le seul et unique habitacle du monde dont les ressources sont limitées. De même, elles ont permis d’identifier des opportunités et initiatives pour se relever ensemble de la sècheresse, pour un mieux vivre des populations sahéliennes frappées par ce fléau.
Et le ministre Koné d’ajouter que les thèmes de la Journée mondiale de l’environnement et de la Journée internationale de lutte contre la désertification et la sécheresse ont fait donc l’objet d’une grande information à l’endroit du public et des mass-médias. « Cette campagne de communication, en faveur de la protection de l’environnement était d’autant plus utile que les menaces environnementales qui pèsent sur notre pays sont énormes » avoue-t-il.
Diakalia M Dembélé