1ère conférence des parties à la Convention de Bamako : Haro sur la gestion des déchets en Afrique

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La 1ère conférence des parties à la Convention de Bamako des ministres africains de l’environnement sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontaliers et la gestion des déchets dangereux produit en Afrique s’est déroulée du 24 au 26 juin 2013 à l’hôtel Salam.

 

 

L’ouverture des travaux du segment des experts de la COP 1 de la Convention qui a eu lieu le 24 juin 2013 a été placée sous la haute présidence du ministre malien de l’environnement et de l’assainissement, Ousmane Ag Rhissa. Il avait à ses cotés le représentant du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), Bakary Kanté et celui de l’Union Africaine, Mm Fatoumata N’Doye Diallo. Il y avait aussi des experts venus de différents pays de la sous région.

 

 

En effet, le but de cette convention est d’interdire l’importation de tous les déchets dangereux et radioactifs vers le continent africain qu’elle qu’en soit la raison ; minimiser et contrôler les mouvements transfrontières de déchets dangereux dans le continent africain ; interdire toute immersion de déchets dangereux dans les océans ; s’assurer que l’élimination des déchets est réalisée de manière écologiquement rationnelle.

 

 

La rencontre avait aussi pour but de promouvoir la production propre s’appuyant sur la poursuite d’une approche d’émission acceptable basée sur les hypothèses de capacité d’absorption et établir le principe de précaution.

 

 

Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’environnement et de l’assainissement, Ousmane Ag Rhissa, a rappelé que tous les pays d’Afrique ont placés la gestion des déchets dangereux parmi les priorités environnementales et sanitaires, compte tenu des événements connus ou non qui ont eu lieu dans ‘’nos pays et qui ont entrainé beaucoup de décès et rendu les sites impropres à toutes exploitation et utilisation.

 

 

« C’est aussi montrer toute notre détermination à remettre débout la Convention, la faire marcher, et répondre ainsi aux défis de gestion des produits dangereux dont notre continent n’a que trop souffert, compte tenu des intérêts voraces et profitant de notre manque d’organisation et ignorance des dangers, pour déverser sur notre continent des produits prohibés », a précisé le ministre Rhissa. Il s’agira aussi, ajoute-t-il, de gérer les déchets et produits dangereux que ‘’nous produisons chez nous, dans un contexte d’harmonisation avec les autres conventions internationales.

 

 

Adama DAO

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